o soneto brasileiro

Enrugando o cristal, que um raio oblíquo acende,
De um quadro de Dupré a avivar a lembrança,
De cisnes um casal a ígnea planura fende,
Ao longo do juncal, que implexo e denso avança.
Alvos, nobres, lá vão, ambos riçando as asas,
Entre as águas e o céu, por um solo de brasas,
A afagar um ao outro os refulgentes flancos.
Param. Falam de amor... Quem nos dera, querida,
Fôssemos nós também, pelo lago da vida,
Como aquele casal de ternos cisnes brancos...
[3.40.2] LES CYGNES (Tradução de Henri Allorge)
Le long du champ de joncs, qui dans les eaux s'avance,
Au bord du bois, ouvrant un grand cercle, s'étend
Le miroir azuré du lac en somnolence,
Qui parmi les vergers met son orbe éclatant.
Ridant le pur cristal, plein d'un reflet ardent,
- D'un tableau de Dupré me vient la souvenance -
Deux cygnes glissent, sur l'or fondu de l'étang,
Le long du champ de joncs, qui dans les eaux s'avance.
Blancs et nobles, ils vont, lissant tous deux leurs ailes,
Entre le ciel et l'eau luisante d'étincelles,
L'un l'autre caressant la splendeur de leurs flanes.
Ils s'arrêtent. L' amour les joint... O ma chérie,
Puissions-nous traverser l'ardent lac de la vie,
Comme ce couple heureux de tendres cygnes blancs!
[3.41] CRÉPUSCULE (Pétion de Vilar)
Quand le soleil s'en va, nageant sur les mers grises,
Comme un brulot énorme aux étincelles d'or,
Sous de vieux manguiers hauts comme des églises,
J'éleve mon Esprit, pendant que ma Chair dort.
C'est l'heure solennelle où la vague se brise
En sanglotant; où l'Ombre est grosse de remords;
Où les graves bémols lugubres de la brise
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