o soneto brasileiro

Font pleurer les Vivants et tressillir les Morts.
C'est l'heure où l'on entend l'âme triste des Choses;
Où la Forêt nous parle; où s'épousent les roses,
L'heure des songes bleus et des blasphêmes sourdes;
Où l'Homme se souvient qu'il fut un ange et prie,
En écoutant passer sur la terre endormie
De grands souffles muets, d'Agonie et d'Amour.
[3.42] SONNET (José Albano)
How sweet it is after the strife of day
To rest profoundly in the arms of night,
Forgetting sorrow, dreaming of delight
That dwelleth in the heavens, far away.
The winged thoughts leave this dark earth and stray
I'the sky above the stars so pure and bright,
Trying to filch one ray of golden light,
Which strangely glimmers on the Milky Way.
But Time, full of fierce wrath and cruelty,
Doth hurry on each hour that comes and goes,
And swiftly do our happy moments flee.
Night fades away and with it ends repose -
And rising morning brings relentlessly
Death to my dreams and life to all my woes.
[3.43] L'EVENTAIL (Aloísio de Castro)
Ce petit éventail tout monté em dentelles,
Qui guarde dans ses plis tant de secrets galants,
Où Venise en gondole a passé ses élans,
Au siécle des grandeurs qu' on croyait immortelles,
Bijou du dix-huitième aux maîtres artisans,
Il a dans une branche un mot qui nous rapelle,
Au bal, le feu brûlant au coeur de tant de belles
Que la danse alanguit aux bras des courtisans:
'Retenez cet amour, que vaus faut-il encore?
Puisqu'il est éternel, puisque je vous adore?"
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