L'éTAT de VILLes AFrIcAINes - UN-Habitat

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186
s
Luanda, Angola. ©Hansjoerg richter/istockphoto
CARTE 5.3: le corridor du déveloPPeMent luanda-n’dJaMena
Lake
Chad
N'Djamena
NIGERIA
Moundou
Ndélé
Ngaoundéré
CAMEROON
Bossangoa CENTRAL
AFRICAN REPUBLIC
Douala
Malabo
Berberati
Yaoundé
Bangui
EQUATORIAL
GUINEA
Port Gentil
Ebolowa
Bata
Libreville
GABON
CONGO Mbandaka
DEMOCRATIC
REPUBLIC OF THE
Brazzaville
CONGO
Pointe-Noire
Kinshasa
Luanda
0 500 1000 km
CHAD
ANGOLA
Source: Geographic Guide http://www.geographicguide.com/africa-map.htm
N
0 400 km
ZAMBIA
Lusaka
L’Afrique centrale dans son ensemble est encore très sousdéveloppée
en termes de routes, de chemins de fer et des
connexions de transport par voie fluviale. En fait, la plupart des
capitales d’Afrique centrale sont encore mieux relies aux villes
européennes par voie aérienne et par voie maritime qu’entre elles.
Les infrastructures transfrontalières peu développées entravent
sérieusement la mobilité des personnes, des biens et des services
entre les grandes villes d’Afrique centrale et constituent des
obstacles à la coopération et à l’intégration économique régionale.
Les Etats membres de la Communauté Economique des États
d’Afrique Centrale (CEEAC) se sont réunis en 2004 à Brazzaville
et ont adopté un plan visant à développer un réseau régional de
transport fiable et compétitif en vue de faciliter les mouvements
efficaces et abordables de personnes et de biens et de promouvoir
l’intégration régionale. En complément de l’initiative était prévue la
réduction des coûts de transport, la stimulation du développement
économique et la création d’emplois supplémentaires pour lutter
contre la pauvreté généralisée. Étant donné que 80 pour cent des
mouvements de marchandises et 90 pour cent des mouvements
de personnes dans la région s’effectuent par la route, la priorité a
été réservée à leur développement, soutenue par un engagement
de 6,41 milliards de Dollars américains destinés à la construction
ou à la réfection, d’ici 2010, des routes nationales reliant les
capitales de la région. Toutefois, la mise en œuvre est lente et il est
clair que cet objectif ne sera pas atteint d›ici 2010, car, à l’heure
actuelle, seules les villes de Libreville et Yaoundé sont reliées30 .
Le démarrage des travaux de construction de la section de ce réseau
routier régional reliant Luanda à Brazzaville devrait être une
question de priorité régionale. La construction d’un corridor routier
opérationnel, efficace permettrait de connecter plus de 14 millions
d’habitants des grandes villes situées le long du chemin. Le démarrage
des travaux de construction du tronçon Brazzaville-Libreville
est tout aussi important, en raison du fait que cela permettrait de
raccorder Yaoundé. L’achèvement de ce réseau routier permettrait de
connecter quelque 20 millions de personnes des grandes villes et des