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Chapitre 2 – Catégorisation perceptive vs. conceptuelle : effet du type d’expertise Figure 15. Stress associés solutions des MDS jusqu’aux 20 premières dimensions pour les données de tri de photos de bières des participants entraînés et des brasseurs. Afin de comparer les résultats des deux groupes, un coefficient RV a été calculé entre les participants entraînés et les brasseurs sur les coordonnées des bières sur les quatre premières dimensions de la MDS (voir Chapitre 1, § 2.4.). Ce coefficient (RV = 0.51, p < 0.05) indique que les catégorisations des photos de bières par les deux groupes de participants sont similaires. La lecture des carte des 65 photos de bières issues des MDS étant illisibles et donc peu interprétables, seuls les dendrogrammes des CAH réalisées sur les coordonnées des produits sur les quatre premières dimensions sont présentés (Figure 16) pour les participants entraînés (en haut) et pour les brasseurs (en bas). La comparaison de ces deux dendrogrammes fait apparaître de nombreuses similarités. Une troncature en 10 classes fait tout d’abord apparaître que pour les deux groupes de participants, les trois bières blanches (Hoegaarden, Brugs et Blanche de Namur) sont catégorisées dans une même classe. Il en est de même pour les six bières de fermentation spontanée (Lindemans gueuze, kriek et faro, et Boon gueuze, kriek et faro). On peut remarquer que pour les brasseurs, la Rodenbach est placée dans la même classe que ces bières de fermentation spontanée, ce qui n’est pas tellement surprenant puisque la Rodenbach est une bière de fermentation mixte (fermentation haute et fermentation spontanée) dont la saveur acide la rapproche beaucoup des bières de fermentation spontanée. Par contre, pour les participants entraînés, la Rodenbach est catégorisée avec des bières ambrées et brunes, ce qui peut traduire le fait que la plupart des participants entraînés ne connaissent pas la Rodenbach pour ne l’avoir jamais testée pendant les séances d’entraînement. Si on s’intéresse aux bières trappistes, on peut constater que pour les brasseurs, elles forment une classe à elles seules. Ainsi, les bières trappistes « doubles » ne sont pas regroupées avec les autres bières belges doubles, de même que les bières trappistes « triples » ne sont pas regroupées avec les autres bières belges triples. Ceci met en évidence que pour les brasseurs, les bières trappistes forment une catégorie à part entière, qui se différencie des autres bières belges. Pour les participants entraînés, les bières trappistes (à l’exception de l’Achel blonde) sont également regroupées dans une seule classe, mais elles sont mélangées avec d’autres bières. Il est intéressant de constater que parmi ces 53
Chapitre 2 – Catégorisation perceptive vs. conceptuelle : effet du type d’expertise bières, se trouvent les trois bières St Bernardus (6, 8 et 12). En effet, la brasserie St Bernard de Watou, qui brasse les bières St Bernardus, a produit sous licence les bières trappistes Westvleteren jusqu’en 1992, ce qui est encore aujourd’hui source de confusion pour la plupart des consommateurs. Cette méprise est renforcée par l’adresse de la brasserie écrite sur l’étiquette des bouteilles de St Bernardus : ces bières sont brassées dans la Trappistenweg (la rue des Trappistes) à Watou en Belgique. Figure 16. Dendrogrammes des CAH réalisées sur les cordonnées des produits sur les quatre dimensions de la solution de MDS pour les participants entraînés (en haut) et les brasseurs (en bas) pour le tri sur les photos de bière. Les couleurs sont les mêmes que celles utilisées dans le tableau 3 pour identifier les différentes catégories théoriques de bières. 54
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des discussions enjouées dépassan
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Merci à Sylvie et Laurent pour cet
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Bibliographie Ayabe-Kanamura, S., S
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D Bibliographie Dacremont, C., Suta
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J Jackson, M. (1999). La bière. Gr
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Bibliographie McKeithen, K., Reitma
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