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symetries et physique nucleaire - Cenbg - IN2P3

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a des multipl<strong>et</strong>s où T,- 255 -est grand. Nous n'avions accès jusqu'a présent qu'a l'énergie de l'étatparent <strong>et</strong> celle de l'état analogue (RIA). La connaissance de la masse de I'EDA perm<strong>et</strong> de testerla variation du terne c avec la masse. Un nouveau champ d'application de la formule des multipl<strong>et</strong>sisobariques est ouvert grâce a l'accès aux masses des €DA par réaction de double échange de charge.CONCLUSIONLa symétrie d'isospin est faiblement brisée dans les noyaux. Toutes les évidences expérimentales<strong>et</strong> les implications théoriques discutées tout au long de ce cours ,le montrent. C<strong>et</strong>te brisurede symétrie affecte des domaines tres variés de structure <strong>et</strong> de réactions nucléaires : ladiffusion nucléon-nucléon, les transitions B superpermises. la masse des multipl<strong>et</strong>s isobariques,la largeur de décroissance "interdite" d'isospin dans les réactions de capture ou de diffusionrésonnante, l'impur<strong>et</strong>é d'isospin dans les noyaux, les Résonances Isobariques Analogues, la diffusionnucléon-noyau, les deplacements coulonbiens. L'<strong>et</strong>ude de tous ces phénomènes perm<strong>et</strong> de préciserquantitativement le degre de brisure de sym<strong>et</strong>rie d'isospin <strong>et</strong> conduit a considérer l'isospincorn un bon nombre quantique.Cependant, malgré des modeles microscopiques sophistiqu@s, il reste un certain nombrede phénomènes inexpliques <strong>et</strong> qui constituent des "cas troublants". La masse des multipl<strong>et</strong>s isobariquespour A = 9 n'obéit pas a la formule quadratique de masse. L'écart observé est largementsupérieur aux barres d'erreurs expérimentales.Les largeurs interdites de décroissante "a" <strong>et</strong> les oscillations des largeurs partiellesd'émissions proton des états analogues de la couche s-d ne trouvent aucune explication quantitativeraisonnable dans le cadre des modèles de mélange d'isospin entre états fondamentaux <strong>et</strong> étatsantianalogue <strong>et</strong> analogue.Une faible différence de masse entre 1I3He <strong>et</strong> le tritium, le taux des transitions~superpemises<strong>et</strong> en général les différences d'énergie coulombiennes (anomalie Nolen-Schiffer) ne sont pasentièrement expliquées. De nouvelles &&rations d'excitations, la résonance Geante Gamow-'Teller,les résonances Ml, la Résonance géante Monopolaire Isovectorielle, les états double analogue dansles noyaux lourds sont maintenant observés. Les degrés de liberté de spin-isospin ont enrichi considérablementnotre connaissance de l'interaction forte. Ils posent néanmoins de nouveaux problemes,savoir le rôle de degrés de libertéssubnucléoniquesdans la fonction de réponse du noyau a de telsmodes.Près de cinquante ans après son introduction dans la <strong>physique</strong> nucléaire, il ne fait aucundoute que le concept d'isospin dans les noyaux <strong>et</strong> les manifestations de c<strong>et</strong>te sym<strong>et</strong>rie n'ont pasfini d'enrichir notre histoire.

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