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symetries et physique nucleaire - Cenbg - IN2P3

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1. INTRODUCTIONLes symétries <strong>physique</strong>s, la théorie des groupes <strong>et</strong> la <strong>physique</strong> des particules sont très étloitementliées dans l'approche moderne d'une théorie unificatrice des interactions fondamentales. Lerôle des symétries est crucial car toute invariance d'un système <strong>physique</strong> conduit à des quantitésconservZes <strong>et</strong> à des relations entre "constantes" <strong>physique</strong>s, ce qui simplifie la description <strong>et</strong>augmente le pouvoir prédictif du modèle théorique pour le système en question. Ainsi l'invariance(géométrique) de Poincaré conduit à la conservation de l'impulsion-énergie <strong>et</strong> du moment angulaire,de même l'invariance (Dyiamiqiie) sous un groupe de jauge produit un certain nombre de courants(<strong>et</strong> donc de charges quantiques) conservés associés aux générateurs du groupe qui sont non-brisés.Dans le même ordre d'idées, quand on constate une loi de conservation approchSe, la démarche naturelleest dly associer une symétrie brisée ; le paramètre de brisure étant une perturbation de lasituation symétrique. Une telle situation est illustrée par la classification SU(3) des hadrons :ceux-ci se rangent bien dans des représentations irréductibles du groupe, formant des multipl<strong>et</strong>s.Mais,à l'intérieur de chaque multipl<strong>et</strong>,la dégénérescence en masse est levée par la brisure de lasymétrie SU(3).Notre description du monde des particules a connu ces quinze dernières années un grand bouleversementqui a culminé en 1983 avec la découverte des bosons intermediaires bj <strong>et</strong> 7.' aucollisioneur du CERN. Jusqti'aux environs de 1970, les interactions faibles <strong>et</strong> fortes étaientdécrites de façon phénoménologique à l'aide de "modèles". La construction des théories de jaugelocalea <strong>et</strong> la preuve de la renormalisabilité de leur développement perturbatif ont érigé le principede l'invariance de jauge locale en dogme. De fait,il apparaît aujourd'hui que la descriptiondes interactions faibles <strong>et</strong> électromagnétiques par une symétrie de jauge de SU(2) X U(1) soittrès proche de la réalité. Pour les interactions fortes la situation a été radicalement changeepar la découverte de la liberté asymptotique. On s'est en eff<strong>et</strong> aperçu que dans les théoriesrenormalisables les constantes de couplage ne sont pas constantes, mais évoluent lentement avecl'énergie du processus étudié. Plus remarquable, an a montré que si le groupe était non abélien,les couplages diminuaient riland on auginente l'énergie. La chromodynamique quantique basée sur leRroupe SU(3) de couleur antre parfaitement dans ce cadre <strong>et</strong> la de liberté asympto-tique - couplage faible à haute énergie - justifie à postériori le modèle des partons <strong>et</strong> untraitement perturbatif de l'interaction forte dans les collisions "dures". En outre, c<strong>et</strong>teévolution des couplages perm<strong>et</strong> d'envisager d'unifier à trss haute énergie des forces qui. à basseénergie, se caractérisent par des couplages très différents.Les théories de jauge locales sont également très esthétiques, car l'invariance localeimplique l'existence de champs de jauge (champs vectoriels) de masse nulle qui sont les média-teurs de l'interaction. Ainsi l'invariance locale de 1'Electrodynarnique Quantique sous lestransformations de jauge U(1)(rotation par une phase e iea(xi introduit naturellement le

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