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symetries et physique nucleaire - Cenbg - IN2P3

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<strong>et</strong> où nous avons utilisé le fait que zi @b?r)tc s Odépendent uniquement des différences < - Fi .car les coordonnées intrinsèquesPour la partie intrinshque, nous obtenons une équation de Schrodinger stationnaire pourles énergies propres de la gouttel<strong>et</strong>te. Seulement l'exemple de la translation est le seul cas(à ma connaissance) où (pour un système macroscopique c'est à dire A +m) une formulation d'un<strong>et</strong>ransition de phases en gardant la bonne symétrie soit possible d'une manière univoque par une sépa-ration de coardonnées;cependant,une description en gardant la bonne symétrie de translation masqueen quelque sorte le phénomène <strong>physique</strong> de la transition de phases décrite plus haut.Pour toutes lesautres transitions de ~haçes,il faut avoir recours à la formulation (2.3) <strong>et</strong> il est impossible,d'avoir une description autre que celle qui brise explicitement la symétrie.Reprenons l'exemple (2.3) d'une gouttel<strong>et</strong>te macroscopique de fermions. II se trouve qu<strong>et</strong>out comme pour le gaz un déterminant de Slater est une très bonne première approximation. Pourcelle-ci, les fonctions d'ondes individuelles de H.F. ne sont évidement plus des ondes planes mais-des fonctions qui elles aussi brisent la symétrie de translation dans le sens que leur champ moyendépend du centre de masse R : c'est évidement le modèle en couche pour une goutte macroscopique mê-me si la goutte est si grande qu'en réalité le spectre est pratiquement continu.D'après ce que nous venons de discuter, il devient aussi clair que d'autres notions fré-quemment employées dans le concept de transitions de phases <strong>et</strong> de brisure de symétrieontunsens : c'est notanment le cas pour la variable redondante du centre de masse: en eff<strong>et</strong>, le paqu<strong>et</strong>d'onde (2.3) est caractérisé en outre des 3 A coordonnées r. des A particules qui sant contenues-,dans le paqu<strong>et</strong> d'ondes par la coordonnée R du centre de masse du paqu<strong>et</strong> d'onde; corne le paqu<strong>et</strong>d'ondes est stationnaire, nous pouvons résoudre une équation de Schrodinger indépendante du tempsimpliquant une variable redondante ( 3 ) <strong>et</strong> néanmoins, au moins en principe, obtenir une solu-tion exacte. Il devient évident que c<strong>et</strong>te solution n'est pas à considérer, dans le sens habitueld'une fonction d'ondes stationnaire, fonction propre de 1'Hamiltonieu (1.1)mais elle décrit plu-tCt un système intrinsèque caractérisé par le centre de masse de la gouttel<strong>et</strong>te. Ce qui n'empêchepas qu'elle peut décrire exactement l'état <strong>physique</strong> du système.

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