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Rapport_agricole_2021

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Mon rapport <strong>agricole</strong> 15 / 76<br />

MARCHÉ > DÉVELOPPEMENT DU MARCHÉ<br />

Légère baisse des prix des céréales bio<br />

Les prix des céréales en Suisse sont restés majoritairement stables. Les blés panifiables des<br />

catégories Top et I ont perdu respectivement 1,2 % et 1 %. Cette stabilité par rapport à la<br />

campagne précédente est le fruit de la politique des prix indicatifs, que la filière continue<br />

d’appliquer, et de l’efficacité du contingentement des importations. De même, les prix des<br />

céréales fourragères en Suisse affichent une stabilité quasi générale. Le système des prix seuils<br />

a garanti la stabilité des prix sur le marché intérieur, même pour les produits soumis à des droits<br />

de douane. Stabilité également en ce qui concerne les céréales bio : les prix du blé panifiable<br />

bio ont perdu environ 1,5%, et ceux de l’épeautre bio n’ont pas varié.<br />

Baisse des prix des pommes de terre de conservation et des pommes de<br />

terre destinées à la transformation<br />

En 2020, le marché de la pomme de terre a été touché de plein fouet par la pandémie.<br />

Premièrement, la consommation hors domicile s’est effondrée, privant la filière d’un débouché<br />

très important pour les pommes de terre frites. Deuxièmement, la demande a explosé au<br />

premier semestre dans le commerce de détail. S’agissant des pommes de terre primeurs, les<br />

prix indicatifs ont connu une hausse par rapport à l’année précédente, tant dans la production<br />

conventionnelle que dans la production biologique. La cotation d’automne des tubercules<br />

destinés à la transformation (calculée sur la base d’une moyenne des prix payés par les grandes<br />

marques de chips et de frites) a diminué de 4,2 % par rapport à l’année précédente (#3,5 % pour<br />

les tubercules de culture biologique). La récolte 2020 a été plus abondante que la moyenne ;<br />

les prix des variétés à chair ferme et des variétés à chair farineuse, enregistrés l’automne, se<br />

sont logiquement fixés à un niveau inférieur à celui de l’année précédente.<br />

Quetsches (prunes) : une récolte record, des prix en repli<br />

Le marché des fruits à noyau et des petits fruits est sorti pratiquement indemne de la pandémie<br />

en 2020, par comparaison avec les années précédentes, malgré les nombreuses difficultés.<br />

D’une part, les charges de récolte et de commercialisation ont augmenté et, d’autre part,<br />

l’incertitude a dominé le début de début de la saison, s’agissant de la possibilité de recruter<br />

assez d’ouvriers auxiliaires pour la récolte. En fin de compte, le volume de la récolte de petits<br />

fruits s’est inscrit à un niveau supérieur à celui de 2019 et le prix indicatif a augmenté de 2,9 %<br />

grâce à une demande soutenue. Du côté des fruits à noyau, si la récolte d’abricots et de cerises a<br />

été plus faible qu’en 2019, la campagne 2020 s’est achevée sur une récolte record de quetsches<br />

(prunes). L’évolution des prix reflète naturellement celle de l’offre. Les prix indicatifs ont varié<br />

de la façon suivante depuis 2019 : abricots : +7 % ; cerises : +7,6 % ; quetsches (prunes) : #7 %.<br />

Légumes de longue conservation meilleur marché<br />

Les prix indicatifs franco distributeur des légumes frais ont connu une hausse par rapport<br />

à l’année précédente, en particulier ceux de la tomate, du concombre à salade, de la laitue<br />

pommée et du chou-fleur. La hausse la plus faible concerne la laitue pommée (+0,8 %) et la<br />

plus significative la tomate ronde (+8,4 %). La situation est différente pour ce qui est des<br />

légumes typiquement de longue conservation. Si le prix des oignons est resté bas (67 centimes<br />

le kilo), le céleri-pomme et la carotte ont vu leur prix perdre respectivement 1,2 % et 8,9 %.<br />

À l’origine de ces divers mouvements figurent principalement l’accroissement de la demande<br />

de légumes suisses (paralysie de la restauration hors domicile, reflux des séjours à l’étranger),<br />

durcissement de la compétition sur les prix, ainsi que différentes situations caractérisant l’offre<br />

dans la filière maraîchère, suivant les légumes).<br />

Office fédéral de l'agriculture OFAG

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