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Annales de Philosophie Chrétienne 26.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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Celle liisloire singulière, ciuprunléc du reste en bonne parfic<br />

à Tantiquilé'; a revêtu parfois une forme naïve, inalgié un tui-<br />

Le tout d'après les classiques, comme on le verra plus bas. On peut au?bi<br />

cousulter à ce sujet les savantes recUerclies <strong>de</strong> M. Berger <strong>de</strong> Xivicy<br />

{Traditions leratologiques, p. 56i, sv.). J ai vu <strong>de</strong>ux fois chez d'anciens<br />

auteurs ecclésiastiques, sans qu il me soit possible <strong>de</strong> me rapiieler ac-<br />

tuellement leurs noms, que la licorne <strong>de</strong>venait la proie <strong>de</strong>s chasseurs<br />

lorsque sa corne avait donné contre un certain arbrisseau. Les nio-<br />

iiumens qui représentent la licorne au pied <strong>de</strong> !a croix pourraient<br />

avoir été dictés par cette singularité. Ce serait une manière d'exprimer<br />

l'anéantissement du Verbe divin dans le mystère <strong>de</strong> la llé<strong>de</strong>mplion.<br />

Cs. Philipp. II, 7. — / Cor. I. «8 - ^5. — // Cor. VIII. 9.<br />

' Les auteurs profanes, si ce n'est Tzelzès, ne parlent pas, que je<br />

saclic, <strong>de</strong> l'expédient inventé pour preudre la licorne; mais la mention<br />

que saint Eu.statlie fait <strong>de</strong> cette fable montre qu'elle se rattache aux<br />

tems classiques. Aussi bien, à part cette unique circonstanec, tout le<br />

reste se trouve abondamment développé, avec <strong>de</strong>s contradictions sans<br />

nombre, par l'antiquité gréco-romaine et par ses disciples les plus ar-<br />

<strong>de</strong>nts. Cs. Phile, rfe Animal Pmpr., XL, XLI (p. i(io- 171).—Tzelz.,<br />

Inc. cit. — .Elian., III, \\; IV, 5q; X, 4o; XV, i5; XVI, io. — Phi-<br />

lostrat., Fita Apollon., libr. 111, 2. Aiistol., ni.\t. aiiirn., libr. IT, 1.<br />

— Ctcs., (ip. pJiot., cod. LXXIÎ, snl) (in. — Megasihen., np. S/rubo/i.,<br />

libr. XV. — Solin., Poljhist., cap. LU. — Plin., Nalural. hiu., libr.<br />

Vlir, 3l (al. 21); XI, 106 (al. 44)- — Etc.<br />

Je ne sais si la pierre gravée, publiée parMontfaucon {Anli(/uitc expli-<br />

quée, supplément, t. III, pi. XI, p. 56), peut passer pour un travail<br />

antique. Ce serait le plus ancien <strong>de</strong>s documens connus sur la licoruo<br />

prise par une vierge. En attendant que ce fait puisse être éclairci, saint<br />

Eustathe est le terme le plus élevé que nous ayons pu atteindre en re-<br />

montant le cours <strong>de</strong>s siècles. C'est déjà nous rapproclier <strong>de</strong> 1 époque <strong>de</strong><br />

Taticn.quc nous soupçonnions (n" 44, p. 80) d'avoir compilé le Physiolo-<br />

gHi. Du moins atteignons-nous ainsi le tems où le décret <strong>de</strong> saint Gélase<br />

classait cetfc conqiilalion jKU'mi les écrits suspects. t^)uoi

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