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Annales de Philosophie Chrétienne 26.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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20'l p. VTIOWriSMF. r.0NTF.MP01UI\;<br />

Du Ptig/ifiisme. — Ainsi , suivant Scheliiijj , les myiholop/ie^<br />

étaient pour l'hoinuie dédm une ne'cessité. Notre nature était<br />

alors dans un étal très-différent <strong>de</strong> son état actuel ; il ne faut<br />

donc point condamner le^paganisme ; il était une conséquence<br />

fatale <strong>de</strong> la chute, et en même ffems une réhabilitation propjres'-<br />

sivc. Les cultes idolàtrlques forment une série ascendante d'ini-<br />

tiations <strong>de</strong> plus en plus lumineuses et pures.<br />

De la Révélation. — Ici Schelling arrive à sa théorie <strong>de</strong> la<br />

révélation. Cette théorie est une application assez bizarre et<br />

j)resque inintelligible <strong>de</strong>s hypothèses ontologiques qui ser-<br />

vent <strong>de</strong> point <strong>de</strong> départ à tout le système. M. Lèbre désespé-<br />

rant <strong>de</strong> traduire ces sublilite's, se borne à quelques mots , dont<br />

voici le résumé. — La suite naturelle <strong>de</strong> la chute était Li ruine<br />

<strong>de</strong> l'homme. IMais la volonté divine intervint pour nous sauver,<br />

et réduisit <strong>de</strong> nouveau le principe <strong>de</strong> la matière. La force rivale<br />

qui .tvait déjà triomphé <strong>de</strong> ce principe dans la création pouvait<br />

seule la soumettre <strong>de</strong> nouveau. Celte force, qui est le Démiurge,<br />

apparut donc soumi.se à Dieu, et en même tems unie à une race<br />

coupable; elle <strong>de</strong>vint le A erbe médiateur. Dans la lutte contre la<br />

matière aveugle , cette puissance divine avait produit d'abord<br />

les virlhologies ; mais c'était pour elle un chemin et non le<br />

l)ut. Les Dieux <strong>de</strong>s mythologies n'existaient que dans l'imagijia-<br />

tion <strong>de</strong> l'homme. Le Ferbe du christianisme, au contraire, appa-<br />

comme ime<br />

rut dans une chair réelle, et se mêla aux hommes ,<br />

personnalité distincte. Le christianisme n'est point la plus par-<br />

laite <strong>de</strong>s mythologles; il les abolit, au contraire , en réunissant<br />

i'Iiontme \ Dieu, en le faisant, comme autrefois, souverain ,<br />

non<br />

plus e.sclave <strong>de</strong> la nature. Jl paraît que Schelling admet l'incar-<br />

nation, la résurrection, l'ascension ; seulement il les explique à<br />

la façon <strong>de</strong>s gnosticpics. L'évan{;ile est à ses yeux une histoire<br />

réelle. La religion, dit-il , ne sera point dépossédée parla philo-<br />

sophie ; mais le do{>,me, au lieu d'eire imposé par une autorilt<br />

ertétieur^; , sera librement compris et accepté par l'intelligence.<br />

Do nouveaux tems .s'annoncent. Le catholicisme relevait<strong>de</strong> saint<br />

Pierre ; la réforme <strong>de</strong> saint Paul; l'avenir relèveradu disciple pré-<br />

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