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Annales de Philosophie Chrétienne 26.pdf - Bibliotheca Pretiosa

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4T4 COMPTE-RENDU.<br />

doctrines religieuses th' VOrient,C[n\\ a appelées ^;/w5;>«rs religions<br />

auxquelles, a-t-il dit, il faudra bien faire place. Cette place, pour<br />

nous, est toute faite, et ces fameuses religions ne nous gênent<br />

nullement. Ces professeurs s'obstinent à vouloir regar<strong>de</strong>r toutes<br />

ces religions comme le produit spontané ou réfléchi <strong>de</strong> l'esprit et<br />

<strong>de</strong> la réflexion <strong>de</strong> l'homme; et, alors, ils viennent les opposer au<br />

Christianisme, qu'ils veulent aussi faire, en partie, le produit <strong>de</strong><br />

la réflexion humaine. U y a là double erreur, contre laquelle<br />

nous ne cessons <strong>de</strong> protester: les croyances chrétiennes datent du<br />

commencement du mon<strong>de</strong> ;<br />

c'est la religion <strong>de</strong>Noë, d'Abraham,<br />

<strong>de</strong> Moïse, du peuple d'Israël, mêlé si souvent avec tous les peu-<br />

ples <strong>de</strong> l'Orient; les premiers hommes n'ont pu s'empêcher<br />

d'emporter avec eux leurs croyances en allant fon<strong>de</strong>r les peuples<br />

orientaux ;<br />

tous ces peuples doivent donc avoir quelques parties<br />

<strong>de</strong> nos croyances. Quand nous les y trouvons, elles servent <strong>de</strong><br />

preuves à nos livres. Nous serions bien plus embarrassés si quel-<br />

ques-uns <strong>de</strong> ces peuples antiques et primitifs n*avaient aucvine<br />

<strong>de</strong> nos croyances.<br />

Voilà la question telle qu'il faut la poser, et , alors , la solution<br />

en est facile ; c'est ainsi que nous l'avons posée, <strong>de</strong>puis treize ans,<br />

dans les yinnales ; mais nos doctes professeurs vont chercher<br />

leur croyance dans les mythologues allemands, et s'efforcent ,<br />

avec eux, <strong>de</strong> faire concor<strong>de</strong>r <strong>de</strong>s mythes avec <strong>de</strong>s mythes ; ils re-<br />

font, <strong>de</strong> nos jours, le travail <strong>de</strong>s néoplatoniciens <strong>de</strong> l'école d'A-<br />

lexandrie : comme eux , ils y perdront leur peine.<br />

Depuis long-temsj nous avions prévu que c'est là que vien-<br />

draient aboutir les objections. Nos amis, comme nos adversaires,<br />

avoueront, au moins, que nous ne les avons pas dissimulées djms<br />

les <strong>Annales</strong>. Au contraire, en fait <strong>de</strong> doctrines orientales se rap-<br />

prochant <strong>de</strong> nos croyances, plus que personne nous les avons<br />

recherchées et exposées ; pour ce qui concerne , en particulier ,<br />

les croyances chinoises, nous avons publié <strong>de</strong>s similitu<strong>de</strong>s qui<br />

n'avaient été connues encore <strong>de</strong> personne; mais, au lieu <strong>de</strong> nous<br />

perdre dans l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong> ces monumens, en les supposant isolés et<br />

autochthones, nous avons toujours ramené ces croyances à leur<br />

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