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une histoire sociale du curling au Québec de 1807 à 1980

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traces dans le paysage sportif canadien <strong>à</strong> cette pério<strong>de</strong> 31 • Au sein <strong>de</strong> cet ensemble,<br />

certains <strong>au</strong>teurs ont apporté encore quelques nuances distinguant les contributions <strong>de</strong><br />

groupes particuliers. Nous en retiendrons trois: les militaires, les Écossais et la<br />

bourgeoisie.<br />

L'historiographie <strong>du</strong> sport concè<strong>de</strong> un rôle stratégique <strong>au</strong>x officiers <strong>de</strong> garnison.<br />

Dans son <strong>histoire</strong> <strong>de</strong>s courses <strong>de</strong> chev<strong>au</strong>x, Guay n'a pas manqué <strong>de</strong> le souligner:<br />

«Entre 1808 et 1830, il <strong>au</strong>rait été difficile d'organiser <strong>de</strong>s courses sans la<br />

participation <strong>de</strong>s militaires 32 • » Même si les courses <strong>de</strong> chev<strong>au</strong>x <strong>de</strong>meurent le fer <strong>de</strong><br />

lance <strong>de</strong> l'activité sportive <strong>de</strong>s officiers, ces <strong>de</strong>rniers s'intéressent <strong>à</strong> be<strong>au</strong>coup<br />

d'<strong>au</strong>tres disciplines. L'aviron, l'athlétisme, la raquette, le <strong>curling</strong> n'en sont que<br />

quelques exemples. Associé <strong>à</strong> leur présence en terre d'Amérique, le cricket <strong>de</strong>vient<br />

cependant leur sport <strong>de</strong> prédilection 33 • En temps <strong>de</strong> paix, les militaires <strong>de</strong>viennent<br />

donc les diffuseurs par excellence <strong>du</strong> sport. Entre le début <strong>du</strong> siècle et le départ <strong>de</strong> la<br />

garnison impériale, l'Amérique <strong>du</strong> Nord britannique baigne dans <strong>une</strong> paix relative. À<br />

l'exception <strong>du</strong> conflit <strong>de</strong> 1810-1812 avec les Américains et <strong>de</strong>s Rébellions <strong>de</strong> 1837-<br />

1838, les forces militaires seront peu engagées dans l'action <strong>à</strong> cette époque. Montréal<br />

et <strong>Québec</strong> <strong>de</strong>meurent <strong>de</strong>s chefs-lieux en ce qui a trait <strong>à</strong> la répartition <strong>de</strong> l'effectif<br />

militaire. Bien que le nombre fluctue avec les conjonctures, en 1861 on dénombre <strong>à</strong><br />

Montréal pas moins <strong>de</strong> 4 118 soldats sur un effectif global <strong>de</strong> 18582. <strong>Québec</strong> est <strong>au</strong><br />

<strong>de</strong>uxième rang avec un effectif <strong>de</strong> 1 875 soldats pendant que Kingston ne compte que<br />

31 Peter Lindsay, op. cit., p. 7.<br />

32 Donald Guay, Histoire <strong>de</strong>s courses <strong>de</strong> chev<strong>au</strong>x <strong>au</strong> <strong>Québec</strong>, Montréal, VLB éditeur, 1985, p. 23.<br />

(249 p.)<br />

33 Peter Lindsay, op. cit., p. 351.<br />

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