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une histoire sociale du curling au Québec de 1807 à 1980

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journaliste Roland Sabourin se voit dans l'obligation d'é<strong>du</strong>quer les spectateurs<br />

présents <strong>au</strong> pavillon <strong>de</strong>s sports <strong>de</strong> l'Université Laval. Il les exhorte <strong>à</strong> ne pas appl<strong>au</strong>dir<br />

quand les adversaires ont manqué leur coup. Le journaliste insiste pour dire que cette<br />

pratique va <strong>à</strong> l'encontre <strong>de</strong> l'esprit <strong>de</strong> gentilhommerie <strong>du</strong> <strong>curling</strong>. Les équipes <strong>de</strong><br />

l'Écosse, <strong>de</strong> la France et <strong>de</strong>s États-Unis ont eu <strong>à</strong> déplorer la chose. Par contre, le skip<br />

américain Don Barcombe Jr a laissé place <strong>à</strong> sa frustration et « leur a montré <strong>de</strong> se<br />

placer le doigt quelque part dans leur anatornie 41 }). Plus tard, il déclare regretter son<br />

geste. Lors <strong>de</strong> la <strong>de</strong>mi-finale, cette même équipe américaine échange <strong>de</strong>s propos<br />

acerbes avec les adversaires canadiens. Ces événements dénotent <strong>une</strong> fois <strong>de</strong> plus<br />

qu'un <strong>curling</strong> plus sportif et plus agressif s'installe, nous éloignant <strong>de</strong> la tradition <strong>de</strong><br />

courtoisie.<br />

La relève en <strong>1980</strong> ! Quand tous les espoirs sont permis<br />

540<br />

Quand l'équipe <strong>de</strong> l'entraîneur André Ferland arriva <strong>à</strong> S<strong>au</strong>lt-Sainte-Marie en<br />

vue <strong>du</strong> championnat junior canadien, elle possédait déj<strong>à</strong> <strong>une</strong> expérience considérable<br />

selon <strong>une</strong> préparation qui remontait <strong>à</strong> près <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans. De plus, la troupe <strong>du</strong> skip<br />

Denis Marchand avait vécu un premier championnat canadien en 1979. La<br />

préparation mentale était <strong>à</strong> point, mais la semaine n'allait pas être <strong>de</strong> tout repos. En<br />

début <strong>de</strong> tournoi, l'Ontario inflige un premier revers <strong>à</strong> l'équipe québécoise; <strong>une</strong><br />

défaite honorable puisque l'équipe d'André Ferland avait obtenu un pourcentage <strong>de</strong><br />

réussite <strong>de</strong> 79 %, nettement supérieur <strong>à</strong> celui <strong>de</strong> ses adversaires <strong>à</strong> 71 %42. L'équipe <strong>du</strong><br />

<strong>Québec</strong> accumule ensuite les victoires et termine avec <strong>une</strong> fiche <strong>de</strong> huit victoires et<br />

41 « Ne pas appl<strong>au</strong>dir les tirs ratés <strong>au</strong> <strong>curling</strong> », Le Soleil, 5 mars 1977, p. C2.<br />

42« Le Master's a lancé le rink <strong>de</strong> Denis Marchand - Ferland », Le Nouvelliste, 29 février <strong>1980</strong>, p. 18.

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