United Nations High Commissioner for Refugees Haut ... - Refworld

Le cadre conceptuel
combattants comparable à celle des « 4R ». Tandis que l’UNHCR a peu à voir
à l'égard des deux « D », des liens peuvent être établis avec la composante
« R », en particulier dans les cas où existent des plans prévoyant la
réintégration des anciens combattants dans les communautés ou régions
dans lesquelles se trouvent des rapatriés ou des PDI. Les liens entre les
« 4R » et d’autres approches comme celle de « DDR » assurent non
seulement la cohérence de la programmation mais également, ce qui est plus
important, que tous les efforts contribuent à la stabilité sociale et politique
ainsi qu’à la réconciliation, et ceci surtout au niveau de la base.
2.2 En quoi une approche « 4R » est-elle utile ?
L’approche « 4R » est conçue pour trouver des solutions à un nombre de
défis d’après-conflit, tels que :
Inclusion partielle ou non-inclusion des thèmes liés aux rapatriés (y
compris les PDI et d’autres) dans la planification de développement.
Les acteurs humanitaires fournissent une aide initiale à la réinsertion du
type aide d’urgence. En réalité, la phase ultérieure de transition, qui mène
de la réintégration au développement à long terme, ne suit pas
nécessairement sans difficultés. Souvent, les gouvernements, les
donateurs et les Nations Unies manquent d’intégrer de manière
systématique dans les plans de transition et de relèvement les besoins
des rapatriés ce qui oblitère les capacités productives de ces derniers
pour ce qui est de la planification du développement.
Absence de prise en compte des contributions potentielles des
populations déplacées dans le relèvement d’après-conflit. Négliger
les contributions positives que les populations déplacées peuvent
apporter à la société risque de compromettre les efforts de redressement
d’un pays. Plutôt que de percevoir la réintégration des populations
déplacées comme un fardeau, celles-ci doivent être considérées comme
des membres productifs de la société (capital humain) et donc comme
capables de contribuer au processus de relèvement. Par exemple, le
transfert de ressources (à travers des versements de la part des réfugiés
et/ou rapatriés) représente une condition vitale pour le redressement des
sociétés touchées par la guerre. Dans les cas où la réintégration n’est pas
viable, de nombreux rapatriés décident de retourner dans leur pays d’asile
– un phénomène connu sous le nom de « reflux ».
La nécessité de prendre en considération des besoins à long et à
moyen terme. Pour que le retour et la réintégration soient durables et les
populations déplacées suffisamment protégées, les besoins à long et
moyen terme de ces dernières doivent être pris systématiquement en
considération dans la planification et la programmation des processus de
réhabilitation et de reconstruction. Il est donc indispensable de planifier les
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