United Nations High Commissioner for Refugees Haut ... - Refworld

MODULE CINQ
En collaboration avec des partenaires, identifier des projets de
développement à mettre en œuvre dans ces zones (ceci doit se produire
plus tôt dans les cas où une DAR a été mise en place) ;
Planifier le retrait progressif de l’assistance de l’UNHCR accordée aux
réfugiés résiduels ; et
Décider d’un mécanisme pour transférer l’infrastructure des camps au
gouvernement (idéalement, un tel mécanisme est élaboré au moment où
l’infrastructure est mise en place).
L’UNHCR jouant un rôle de facilitateur, la mise en œuvre des projets
devrait relever en premier lieu de la responsabilité d’autres acteurs, y compris
des départements pertinents du gouvernement et des agences de
développement.
STRATÉGIE DE RETRAIT
L’UNHCR utilise le terme « stratégie de retrait » pour décrire la cessation et le
transfert complet des responsabilités à des gouvernements et d’autres autorités.
L’UNHCR a la responsabilité de s’assurer que le site d’un ancien camp est sûr
(lorsque celui-ci est transféré aux autorités locales après sa fermeture ou après la
discontinuation des opérations liées aux réfugiés) et que l’environnement physique
local est restauré jusqu’à un certain degré de son état premier.
Source : UNHCR, “Rapport intérimaire sur les lignes directrices sur les réfugiés et l’environnement”,
35 ème réunion du sous-comité chargé des questions administratives et financières, EC/SC.2/19, 11
septembre 1995.
Bien que ces plans ne soient pas directement liés aux activités de
rapatriement en soi, ils forment néanmoins une partie importante du
processus général de rapatriement et de réintégration.
Un objectif central de l’engagement de l’UNHCR dans la réhabilitation
d’après-rapatriement dans le pays d’asile consiste à sauvegarder l’institution
d’asile en tant que telle. L’expérience montre que les pays hôtes traditionnels
sont de moins en moins prêts à accueillir de grandes concentrations de
réfugiés. Cette attitude de lassitude envers les réfugiés s’explique en partie
par la perception qu’ils ont selon laquelle la communauté internationale n’a
pas assumé à parts égales le fardeau lié à la présence des réfugiés.
Dans les cas où une opération de rapatriement couvre plusieurs pays,
c’est une approche régionale qui devrait se charger de la consolidation, de la
fermeture, du transfert des camps ainsi que de la réhabilitation des zones
intéressées. Toutefois, si une approche régionale a de nombreux avantages
(par ex. planification stratégique englobant toutes les options sous un
« programme parapluie », coordination, efficacité, transparence, etc.), il
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