United Nations High Commissioner for Refugees Haut ... - Refworld

Le cadre conceptuel
Table 1.3 Défis spécifiques à l’UNHCR et réponses possibles
DÉFIS
Logistique du rapatriement : au cours des
opérations majeures de rapatriement, les bureaux
de l’UNHCR dans le pays d’origine peuvent être trop
occupés avec les questions logistiques du
rapatriement et avoir des limitations en termes de
temps mais aussi de personnel pour pouvoir
entreprendre une planification intégrée et visant la
zone, en collaboration avec d’autres agences, pour
garantir la durabilité et concevoir une stratégie de
départ autre que celle dictée par la disponibilité des
ressources.
Tensions entre la rapidité de la mise à
disposition de l’aide et la durabilité : l’UNHCR
doit souvent peser l’une contre l’autre deux
exigences d’une intervention: la rapidité dans l’octroi
de l’assistance et la durabilité. (La difficulté consiste
donc souvent à décider laquelle mérite une
considération prioritaire et ensuite, comment
équilibrer les deux de manière appropriée.)
Différences dans les interprétations
conceptuelles : il se peut que l’UNHCR et quelques
agences onusiennes se trouvent en désaccord
quant à l’interprétation des « 4R » sur le terrain.
Tandis que l’UNHCR considère les « 4R » comme
un outil pour la réintégration de rapatriés, d’autres
agents peuvent mettre en avant des enjeux plus
larges pour la transition-relèvement. Ceci risque de
causer des divergences entre l’UNHCR et d’autres
membres de l’UNCT au sujet des objectifs et des
attentes.
Absence d’un plan national ou d’un plan global
de l’UNCT : dans ce cas, l’UNHCR peut se trouver
dans l’obligation de commencer les opérations sans
un niveau important de coopération et de
planification conjointe.
Manque d’expertise dans les secteurs
spécialisés : implique qu’un personnel non
spécialisé (le personnel généraliste de l’UNHCR)
prenne de nombreuses décisions techniques. Le
défi consiste donc à obtenir un personnel adéquat
en indiquant aux décideurs que les postes en
question sont nécessaires ainsi qu’en obtenant des
détachements en provenance d’autres agences (par
ex. PNUD, UNICEF) et projets (par ex. VNU,
UNOPS). Comme les activités se déroulent en
grande partie dans des régions éloignées, la
motivation permanente du personnel constitue
également une tâche importante (dont la nécessité
s’illustre par une rotation du personnel élevée dans
le contexte de quelques opérations). Il arrive que le
personnel perde de la motivation si ses
accomplissements causent la réduction des postes
de l’ONU.
RÉPONSES POSSIBLES
Fournir une structure et un personnel
appropriés permettant de travailler étroitement
avec les partenaires de développement, en
particulier dans les zones de retour. Il se peut
que les résultats de ces efforts ne soient pas
visibles dans l’immédiat ; mais, au bout du
compte, une telle collaboration contribuera à
consolider les gains acquis à travers les
actions humanitaires.
Outre les activités de sauvetage , de protection
et d’assistance dans les premières phases,
mettre l’accent sur la durabilité lors de la
planification des interventions ; créer les bases
pour la réintégration durable et le
développement futur.
Dès le début, inclure les partenaires dans un
dialogue afin d’échanger des appréciations
concernant les « 4R » ; engager les partenaires
sur la base des thèmes, non pas en fonction de
leurs mandats respectifs.
Chercher et choisir des partenaires présents
dans les zones de retour afin de planifier de
manière conjointe ; travailler avec le
gouvernement ou les autorités de transition ;
synchroniser les activités de l’UNHCR avec les
plans inter-agences plus complets au fur et à
mesure de leur évolution.
Utiliser l’expertise d’autres agences
onusiennes ; limiter la durée pour l’emploi des
experts sectoriels ; limiter la rotation du
personnel et partager de l’expertise avec
d’autres agences ; identifier des possibilités
d’emploi pour le personnel local dans d’autres
agences, avant que l’UNHCR ne parte.
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