Archiv für slavische Philologie

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Stojan Novakovic,
avait ä faire ä des municipalites leguees par rancien regime romain,
anti-barbares et anti-slaves, representant les restes d'nn ordre et d'une
popul.ition qui pendant des siecles s'etaient modeles d' apres les idees du
droit romain. II est certain que linfiuenee d'un tel regime etait subie
meme par les populations non-romaines des alentonrs. II en ^tait autre-
ment ä lintörieur. La aussi existaient des vestiges romains mais ils
presentaient im caractere tout-ä-fait different. M. Jirecek remarque tres
justement qu'il y avait une difference entre le dialecte roman parle en
Dalmatie fsur le littoral adriatique) et celui de Tinterieur. Le dialecte
du littoral dalmate se presentait comme la continuation naturelle des
dialectes latins de l'Italie elle-meme. Le dialecte roman de l'interieur
de la Dalmatie s'^tait forme sous des influences locales tout-ä-fait
distinctes.
Si nous observons du point de vue etlinograpliique l'ötat des pays
balcauiques du nord aux premiers siecles apres l'invasion slave, et meme
jusqu'aux XIII et XIV siecles, nous constaterons un ph^nomene remar-
quable qui n'a jaraais ete explique, et qui peut-etre ne le sera jamais.
A l'interieur l'ancienne nomenclature g^ographique ä l'exception d'un
nombre tres petit de denominations, fut remplace par une nomenclature
slave. Les terres cultivöes autour des centres, des routes et des rivieres
furent occupöes par des habitants södentaires, par des agriculteurs slaves
les terres incultes, les montagnes et les forets resterent aux pasteurs no- ,
mades nommes Valaques (Vlahs). Les noms personnels de ces geus
etaient aussi, en grande majoritd, slaves; la nomenclature geograpliique
de ces memes contr^es 6tait parsemee des noms romans. Les anciens
voyageurs et (icrivains la representent comme teile jusqu'au commence-
ment meme de l'öpoque turque. Ainsi F6\ix Petantius döcrit la Serbie
de cette fa^on : Hasciaiti, enim, primi huius provinciae populi^ fero-
ccs ac hellicosi^ eam partem incolunt que Drauum^ Sauum et Istrum
ßumina spectat \ Valachi montana^ genus agreste hominum^ hi gre-
gihiis tantum pollent et armentis ^). Mavro Orbini, un siecle plus tard,
voyait les choses sous le meme point de vue. Pour lui toutes les mon-
tagnes sont des Vlachie :
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Jetto Senko era stato barone del hano
Tuartco. II quäle teneva della marina tutta la terra du Chelmo
fino ä Cogniz et ISevesigne coti tutte le Vlachie (pour la seconde
*) La citation chez Jirecek, Die Wlachen und Maurowlachen in den
Denkmälern von Ragusa, 2.
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