Les tumeurs malignes au niveau du maxillaire - Bibliothèques de l ...
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cas. Le carcinome épi<strong>de</strong>rmoï<strong>de</strong> se développe <strong>au</strong> dépend <strong>de</strong> l’épithélium malpighien,<br />
et il est limité <strong>au</strong>x cellules épineuses <strong>du</strong> corps <strong>de</strong> Malpighi. Il présente un<br />
envahissement <strong>de</strong>structif et <strong>de</strong>s anomalies cellulaires. C’est une tumeur qui<br />
s’enfonce dans le chorion sous-jacent. Macroscopiquement, la tumeur est mal<br />
circonscrite, infiltrante, parfois ulcérée en surface. <strong>Les</strong> carcinomes épi<strong>de</strong>rmoï<strong>de</strong>s sont<br />
classés en fonction <strong>de</strong> l’activité mitotique et <strong>du</strong> <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> différenciation basé sur la<br />
présence <strong>de</strong> kératine et <strong>de</strong> ponts intercellulaires. La plupart <strong>de</strong>s carcinomes<br />
épi<strong>de</strong>rmoï<strong>de</strong>s sont rangés sous le terme <strong>de</strong> : carcinomes bien différenciés,<br />
moyennement différencié, peu différencié. Plus rares sont les carcinomes<br />
verruqueux, les carcinomes à cellules fusiformes, ou les carcinomes transitionnels.<br />
2.5.1.2 Adénocarcinome<br />
L’adénocarcinome est une tumeur maligne développée <strong>au</strong>x dépens d’un<br />
épithélium glan<strong>du</strong>laire. Sa localisation préférentielle est l’ethmoï<strong>de</strong>, dont il<br />
représente plus <strong>de</strong> la moitié <strong>de</strong>s <strong>tumeurs</strong> <strong>malignes</strong>. L’atteinte <strong>maxillaire</strong> signe alors<br />
souvent d’une extension importante et tardive, particulièrement néfaste. Il peut<br />
également se développer à partir <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s salivaires accessoires <strong>de</strong> la cavité<br />
buccale ; et représente ainsi 3 % <strong>de</strong>s <strong>tumeurs</strong> <strong>de</strong> la cavité buccale. Localement,<br />
l’évolution est lente et surtout le plus souvent muette ou peu alarmante, ce qui<br />
explique que ces <strong>tumeurs</strong> soient majoritairement diagnostiquées qu’à un sta<strong>de</strong> tardif.<br />
Dans plus <strong>de</strong> 90 % <strong>de</strong>s cas, il s’agit d’adénocarcinomes bien différenciés ; les<br />
<strong>au</strong>tres cas étant <strong>de</strong>s formes peu différenciées.<br />
2.5.1.3 Carcinome adénoï<strong>de</strong> kystique<br />
<strong>Les</strong> carcinomes adénoï<strong>de</strong>s kystiques, <strong>au</strong>trefois appelés cylindromes, sont <strong>de</strong>s<br />
<strong>tumeurs</strong> <strong>malignes</strong> prenant naissance dans les glan<strong>de</strong>s salivaires accessoires. Ils<br />
représentent 1,3 % <strong>de</strong> toutes les <strong>tumeurs</strong>, touchent indifféremment les femmes et<br />
les hommes, et surviennent principalement entre 40 et 60 ans. Le site le plus<br />
fréquemment atteint se situe <strong>au</strong> nive<strong>au</strong> <strong>de</strong>s glan<strong>de</strong>s accessoires <strong>du</strong> palais <strong>du</strong>r (12%<br />
<strong>de</strong>s localisations) et s’étend souvent par contigüité dans le sinus <strong>maxillaire</strong> et les<br />
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