scientific published
Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
1970<br />
1972<br />
1974<br />
1976<br />
1978<br />
1980<br />
1982<br />
1984<br />
1986<br />
1988<br />
1990<br />
1992<br />
1994<br />
1996<br />
1998<br />
2000<br />
2002<br />
2004<br />
2006<br />
2008<br />
Production (t) et superficie (ha)<br />
Rendement (t/ha)<br />
potentiel de rendement par les institutions de recherche n’a apparemment pas apporté les<br />
fruits escomptés en raison principalement des mesures d’accompagnement qui ont fait défaut.<br />
Il s’agit surtout de la disponibilité, à prix abordable pour les riziculteurs, des engrais minéraux<br />
et des produits phytosanitaires pour lutter contre les principales maladies (pyriculariose) et les<br />
ravageurs (mouches) endémiques aux régions rizicoles. Il est reconnu que les variétés<br />
productives modernes (semi-naines et naines) n’extériorisent leur potentiel de rendement que<br />
si elles sont fertilisées et protégées contre les maladies et ravageurs, pratiques rares en<br />
riziculture de marais de moyenne altitude.<br />
Si l’on analyse la même figure 3.14, il s’avère que la courbe de production affiche une<br />
tendance croissante aussi longtemps que les superficies emblavées augmentent. Plus<br />
spécifiquement, la superficie et la production se sont sensiblement accrues entre 1984 et 1990.<br />
Cette période correspond à la pleine expansion et l’entrée en production de la riziculture des<br />
marais d’altitude. L’évolution du rendement semble par contre avoir atteint son plafond à 3,5<br />
t/ha depuis le début des années 2000 où ellesemble quasi stagnante jusqu’à ce jour. Il importer<br />
de signaler toutefois que ce rendement moyen (3,5 t/ha) cache de fortes disparités entre les<br />
riziculturesde l’Imbo et de marais comme le montre plus loin le sous-chapitre 4.1.5.1.<br />
90000<br />
80000<br />
70000<br />
60000<br />
50000<br />
40000<br />
30000<br />
20000<br />
10000<br />
0<br />
4<br />
3,5<br />
3<br />
2,5<br />
2<br />
1,5<br />
1<br />
0,5<br />
0<br />
production (t) superficie (ha) rendement (t/ha)<br />
Figure 3.14. Evolution de la production, de la superficie et du rendement du riz au Burundi<br />
Source : Données de l’annexe 5<br />
3.4.4. De faibles technologies de transformation du paddy<br />
3.4.4.1. Une transformation manuelle à faible rendement<br />
La transformation manuelle était la seule possibilité de décortiquer le riz durant les premières<br />
décennies d’introduction de la riziculture pluviale (fin du 19 ème siècle). Elle a toujours été<br />
réalisée au mortier et/ou au pilon. Leur usage s’est répandu dans les années 1950 et s’est<br />
même amplifié durant la période de 1970 à 1985 correspondant à l’extension du riz irrigué à<br />
l’Imbo et du riz des marais de moyenne altitude.Une véritable industrie artisanale s’est<br />
développée dans les régions rizicoles, procurant au passage des emplois à plusieurs milliers<br />
84 Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz