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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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Dans les deux rizicultures, le semis se fait par un repiquage, en ligne ou pas, à raison de 3 à 4<br />

plants par poquet. Le semis en ligne fut largement recommandé lors de l’introduction du riz<br />

irrigué mais il n’est plus rigoureusement suivi. En fait, même s’il facilite l’entretien des<br />

rizières (sarclage et application d’engrais) et la récolte, il n’apporte pas forcément une plusvalue<br />

dès lors qu’aucune activité culturale n’est motorisée pour profiter de cette technique.<br />

Dans de grands pays rizicoles, le semis en ligne facilite l’entretien (sarclage, désherbage,<br />

application d’engrais) et la coupe/battage des panicules par des outils motorisés et/ou une<br />

traction animale qui allègent le travail humain, ce qui n’est pas le cas au Burundi.<br />

Tableau 4.2 Traitements appliqués en pépinière et au repiquage<br />

Riz irrigué<br />

Riz de marais<br />

Pépinière<br />

Taille 3 à 5% 2 à 5%<br />

Densité 1kg/are 0,5 à 0,6 kg/are<br />

Arrosage eau permanente eau permanente<br />

Fertilisation minérale : 3 kg/are organique ou pas du tout<br />

Produits phytosanitaires appliqués pas appliqués<br />

Paillage souvent Rarement<br />

Repiquage<br />

Densité 20x15 cm 20 x 20 cm<br />

Profondeur 3 cm 3 à 5 cm<br />

Source : Enquêtes de l’auteur, 2007.<br />

Comme pour les activités de labour, le repiquage est une activité fastidieuse qui exige<br />

beaucoup de soins, de patience et de souplesse physique (position courbée). Il est plus souvent<br />

réservé aux jeunes et aux femmes qu’aux hommes contrairement au labour. Une différence de<br />

comportement entre les deux rizicultures s’observe aussià la lumière du tableau 4.3. Pourle riz<br />

irrigué de l’Imbo, tous les exploitants utilisent la main d’œuvre salariée (MOS)en<br />

complément à la main d’œuvre familiale (MOF). Ils y consacrent aussi des montants plus<br />

élevés (96.000 à 100.000 fbu/ha) qu’en marais (39.000 à 82.900 fbu/ha). En fait,une bonne<br />

part des exploitants des marais n’utilisent pas de travailleurs salariés (27 à 49%); ils comptent<br />

uniquement sur la main d’œuvre familiale et/ou l’entraide des voisins et des parentés. En<br />

effet, contrairement à la zone 2 de l’Imbo par exemple, les riziculteurs des marais ne sont pas<br />

soumis à une quelconque pression administrative les obligeant à exécuter leurs travaux<br />

culturaux endéans un délai donné. Par ailleurs, le manque de disponibilités financières ne<br />

favorise point l’usage des salariés agricoles.<br />

114 Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats

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