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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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exploitants des marais en vue d’assurer l’entretien des infrastructures hydro-agricoles mises<br />

en place. Ce fonds est logé au sein du ministère des finances qui en assure la gestion et la<br />

répartition entre divers partenaires et bénéficiaires (Loulidi et Mekouar, 2001).<br />

d) Exploitation et aménagement des marais à des fins agricoles<br />

Depuis que la pression démographique sur les terres de collines s’est fait de plus en plus<br />

sentir, les agriculteurs burundais se sont adonnés à une mise en valeur acharnée des marais en<br />

ayant recours à leurs propres techniques traditionnelles qui ne garantissent pas souvent la<br />

gestion de l’eau et la durabilité de pareilles pratiques. Avec le début d’expansion de la<br />

riziculture en marais des régions de moyenne altitude, des projets de développement agricoles<br />

et plus tard des ONG’s ont ainsi appuyé des aménagements ponctuels de certains marais en<br />

fonction des moyens financiers disponibles.<br />

Contrairement aux aménagements de la SRDI et de la Société Sucrière du Moso (SOSUMO)<br />

qui portaient sur de grands périmètres contrôlés par ces sociétés étatiques qui en ont assuré<br />

l’exécution et la gestion, l’aménagement des marais a porté sur de petites étendues. Jusqu’en<br />

1999, 6.149 ha de marais situés dans huitprovinces ont été aménagés par neuf projets/sociétés<br />

de développement et le département de génie rural avec des financements de la Banque<br />

mondiale, de la BAD, du PNUD, de la FAO, du FIDA, du FED ou du FAC (tableau 3.6).<br />

L’approche utilisée au départ (1984 à 1990) était du ‘type projet’ avec peu de participation<br />

des populations locales. Plus tard, les populations ont été beaucoup plus impliquées.<br />

Regroupées en associations des exploitants de chaque marais, elles ont fourni de la main<br />

d’œuvre et ont été formées sur le tas à la gestion des ouvrages hydro-agricoles.<br />

Avec l’appui de plusieurs ONG’s (Action Aid, Caritas, World Vision, Africare, Acord etc…)<br />

dans les années 2000, d’autres marais supplémentaires aménagés pour la riziculture ont<br />

permis d’atteindre près de 10.000 ha en 2005 (MINAGRIE, 2005). Depuis la restauration de<br />

la paix et d’une situation politique relativement apaisée depuis fin 2005, d’autres projets<br />

financés par les institutions internationales (FIDA, BM, etc…) dans le cadre d’appui aux pays<br />

post-conflit (projets PRDMR, PTRPC, etc…) participent aussi à l’aménagement et à la<br />

réhabilitation des marais auparavant aménagés mais abandonnés durant la guerre civile. Ils<br />

utilisent la même approche participative sous la supervision des services techniques en charge<br />

de l’aménagement du territoire (Département de génie rural) pour plus de garantie technique.<br />

L’autre innovation introduite récemment est l’étude d’impacts environnementaux de tout<br />

projet d’aménagement de marais. Elle vise à identifier à la fois les effets positifs et négatifs de<br />

l’aménagement envisagé. Le souci majeur est de savoir s’il ne va pas entraîner de grands<br />

effets négatifs à l’environnement auquel cas des mesures d’atténuation sont proposées. Les<br />

différents marais aménagés et les sources de financement sont inventoriés par le tableau 3.6.<br />

62 Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz

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