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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
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3<br />
2,5<br />
2<br />
1,5<br />
1<br />
0,5<br />
0<br />
Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6<br />
Riz Imbo<br />
Riz marais<br />
1.000,0<br />
900,0<br />
800,0<br />
700,0<br />
600,0<br />
500,0<br />
400,0<br />
300,0<br />
200,0<br />
100,0<br />
0,0<br />
MOF (UTH)<br />
MOS (milliers fbu/ha)<br />
Figure 4.5. Main d’œuvre familiale (UTH) et salariée (milliers fbu/ha) par ménage<br />
Source : Enquêtes de l’auteur, 2007.<br />
Concernant la qualité des ressources humaines des filières sous étude, les riziculteurs sont<br />
caractérisés par un bas niveau de scolarisation. La grande majorité a fréquenté l’école<br />
primaire ou les structures informelles (églises, alphabétisation des adultes, etc…). Cette<br />
faiblesse du niveau d’instruction des producteurs affecte négativement leur accessibilité à<br />
l’information nécessaire pour rendre leurs activités plus productives (vulgarisation agricole,<br />
marché, etc…).<br />
A part les riziculteurs, les personnes impliquées dans les autres maillons de chaque filière<br />
(collecteurs, usiniers, commerçants) ont un niveau de formation assez moyen même s’il est<br />
plus élevé que celui des riziculteurs. En amont, les chercheurs spécialisés en riziculture sont<br />
peu nombreux, ils sont moins de dix personnes de niveau universitaire pour tout le pays en<br />
2009. Quant aux agents de l’encadrement agricole, seule la SRDI dispose d’un technicien<br />
agronome (niveau humanités) pour trois villages d’environ 2.000 ménages regroupés en<br />
associations. Ailleurs, un agent de ce même niveau affecté par commune de plus de 5.000<br />
ménages doit s’occuper de l’encadrement de toutes les spéculations agricoles pratiquées dans<br />
son entité. En conséquence, il se retrouve peu outillé en technologies de culture du riz<br />
(techniques culturales, gestion de l’eau, fertilisation, phytopathogie, etc…). Cet aspect est l’un<br />
de ceux qui affectent négativement le pouvoir compétitif des filièreslocales. En effet, ces<br />
agents en charge d’assurer la promotion des filières rizicoles ont une faible maîtrise des<br />
technologies susceptibles de les rendre plus performantes. Ils reçoivent rarement des<br />
formations de renforcement des capacités indispensables pour améliorer et/ou actualiser leurs<br />
connaissances.<br />
Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats 119