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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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iz regroupés dans 10 associations de la plaine de l’Imboont été formés sur les technologies<br />

de production par des experts de l’IRRI 2 .<br />

Les modes de conduite culturale, la disponibilité et l’accès aux facteurs de production tels la<br />

terre cultivable, les intrants agricoles (semences, engrais et produits phytosanitaires) et le<br />

capital varient selon le type de riziculture. Ils influent directement sur les coûts de production<br />

et la rentabilité de cette activité. Une étude comparative des coûts de production entre les<br />

deux principales rizicultures pratiquées (riz irrigué de l’Imbo et riz des marais) devrait donc<br />

permettre d’évaluer le niveau de compétitivité de chacune d’elles. La nécessité de recourir<br />

aux importations, qui sont certes en faibles proportions par rapport à la production totale<br />

(6,3%), constitue une contrainte économique pour le Trésor national peu pourvu en devises<br />

indispensables pour ce genre d’opération. Une analyse comparative entre le prix du riz local et<br />

celui du riz importé s’est donc avérée indispensable.<br />

1.2. PROBLEMATIQUE ET INTERET DU SUJET<br />

Le riz est devenu une culture d’un grand intérêt pour le Burundi car son développement<br />

pourrait d’une part contribuer à réduire le déficit de l’offre domestique des céréales.En effet,<br />

la production des céréales classiques (blé, éleusine, maïs et sorgho) est en déclin en raison de<br />

la dégénérescence variétale et de l’attaque des maladies virales et cryptogamiques endémiques<br />

au pays. D’autre part, la promotion et l’accroissement de la production nationale du riz<br />

permettraient de réduire les dépenses en devises rares que le pays doit consentir pour<br />

l’importation du riz destiné à compenser le déficit de production certes faible mais structurel.<br />

La culture du riz est pratiquée sous trois formes: la riziculture pluviale (Imbo-Sud et Moso), la<br />

riziculture irriguée de la plaine de l’Imbo-Centre et celle des marais de basse et moyenne<br />

altitude. Ces rizicultures diffèrent en importance et en qualité de riz produit. Le riz pluvial est<br />

surtout constitué par des variétés traditionnelles tout venant et souvent mélangées. La<br />

transformation du paddy est manuelle et la quasi totalité de la production est destinée à<br />

l’autoconsommation des ménages producteurs. Avec un rendement inférieur à une tonne par<br />

hectare, la riziculture pluviale est de plus en plus marginale et en voie de disparition. Par<br />

contre, la riziculture irriguée de l’Imbo-Centre bénéficie de plus d’encadrement agricole et<br />

d’accès aux intrants (semences, engrais et produits phytosanitaires), à un système d’irrigation<br />

contrôlé et aux techniques d’usinage relativement plus modernes. Elle produit ainsi du riz<br />

blanc de diverse qualité (grains longs à bons caractères organoleptiques, grains moyens et<br />

courts) destiné en grande partie au marché de Bujumbura. Enfin, la riziculture des marais est<br />

pratiquée sur une zone hétérogène (10 provinces) avec un encadrement agricole moins<br />

intense, tout comme l’accès aux intrants (semences, engrais et produits phytosanitaires) et aux<br />

outils de transformation est plus difficile qu’en riziculture irriguée de l’Imbo. Le riz blanc<br />

produit en marais, de qualité diversifiée et hétérogène (variétés à grains longs, à grains<br />

moyens et courts, variétés mélangées entre elles et avec des brisures et/ou des impuretés) est<br />

partiellement destiné à l’autoconsommation des ménages producteurs. L’autre partie est<br />

commercialisée sur les marchés locaux des communes et des provinces rurales.<br />

La grande part de la production domestique commercialisée provient de la riziculture irriguée<br />

de l’Imbo-Centre qui est principalement vendue sur le marché central de Bujumbura. Elle est<br />

constituée de plusieurs qualités : des variétés à grains longs (C18, V14 et V18), à grains<br />

moyens (V27) et à grains courts (IRON 282) avec des taux de brisures de 30 à 50%; les<br />

variétés à grains longs étant reconnues pour leur bonne qualité organoleptique. Pour un petit<br />

2<br />

Source : Communication personnelle avec le responsable du projet IRRI-Burundi<br />

Chapitre 1. Introduction générale 3

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