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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
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4.1.7.3. Champs, parcelles et superficie par culture<br />
Un champ est défini comme ‘une étendue de terre d’un seul tenant, délimité par des obstacles<br />
naturels (sentier, cours d’eau, forêt, etc…) appartenant à un seul ou à un groupe d’individus et<br />
portant une ou plusieurs cultures. Une parcelle est une étendue de terre qui porte une même<br />
culture ou une association de cultures ; un champ pouvant contenir plusieurs parcelles’<br />
(Adégbidi, 2003).<br />
Le nombre de champs, de parcelles et la taille parcellairemontrent le degré de pression<br />
foncière et le morcellement des terres y afférant. A la lumière du tableau 4.10, il apparaît<br />
qu’excepté la zone 3 qui dispose de beaucoup plus d’espace cultivableavec un nombre élevé<br />
de champs (2,7) etplusieurs parcelles par champ (4,1), les autres zones de l’Imbo ou des<br />
régionsdesmarais sont caractérisées par des exploitations avec un nombre réduit de champs<br />
(moins de deux) et peu de parcelles (moins de trois parcelles par champ) qui sont de petite<br />
taille surtout en régions des marais. A ce propos, la province de Ngozi (zone 6), la plus<br />
peuplée du pays, se caractérise particulièrement par un degré de morcellement avancé avec de<br />
très petites parcelles de 0,16 ha en moyenne(tableau 4.10).<br />
Tableau 4.10. Taille, nombre de champs et de parcelles par exploitation 28<br />
Nombre de champs Nombre de parcelles Parcelles/champ<br />
Taille moyenne d’une<br />
parcelle (ha)<br />
Ecarttype<br />
zone 1 1,3 2,2 1,7 0,34 0,17<br />
Plaine Imbo<br />
zone 2 1,2 1,4 1,2 0,38 0,27<br />
zone 3 2,7 4,1 1,5 0,41 0,26<br />
Régions de<br />
marais<br />
zone 4 1,6 2,6 1,6 0,24 0,21<br />
zone 5 1,3 2,8 2,1 0,20 0,19<br />
zone 6 1,6 2,9 1,8 0,16 0,13<br />
Moyenne 1,6 2,7 1,7 0,30 0,20<br />
Source : Enquêtes de l’auteur, 2008.<br />
Si l’analyse de l’importance des cultures porte sur la superficie moyenne emblavée pour<br />
chaque culture par exploitation tel qu’illustré par le tableau 4.11, trois groupesse distinguent<br />
nettement. Le premier est constitué par le riz, le haricot et le maïs qui couvrent une relative<br />
grande superficie dépassant souvent 0,30 ha sauf en zones 5 et 6 où le maïs est peu important<br />
(moins de 0,20 ha). Dans ces deux zones, le maïs semble se faire substituer par la banane avec<br />
respectivement 0,23 et 0,30 ha. La superficie couverte par le haricot et le maïs confirment<br />
ainsi leur importance dans tout le pays. En effet, souvent associé au maïs, le haricot constitue<br />
l’aliment de base des Burundais avec une superficie cultivée atteignant 0,78 ha en zone 4<br />
(Kirundo), province naguère réputée comme le grenier du pays pour le haricot et le sorgho. La<br />
grande superficie emblavée en haricot résulte aussi du fait que son court cycle (trois à quatre<br />
mois) permet de pratiquer un double ou un triple cycle annuel de production.<br />
Le critère régional permet aussi de confirmer l’importance relative des cultures selon la zone<br />
agro-écologique. Pour les cultures dominantes, le riz est cultivé sur de petites superficies en<br />
28<br />
Les champs, parcelles et surfaces cultivées concernent les saisons A (octobre à janvier) et B (février à mai)<br />
de l’année 2007/2008.<br />
Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats 135