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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
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une main d’œuvre familiale sans autre opportunité évidente dans des marais peu propices à<br />
d’autres cultures que le riz en saison des pluies (octobre à mai).<br />
350<br />
300<br />
250<br />
200<br />
150<br />
100<br />
50<br />
0<br />
zone 1 Zone 2 zone 3 zone 4 zone 5 zone 6<br />
Riz Imbo<br />
Riz marais<br />
Prix revient (fbu/kg) Prix vente (fbu/kg) Marge riziculteur (fbu/kg)<br />
Figure 4.11. Prix de revient, prix de vente et marge du riziculteur (fbu/kg).<br />
Source : Auteur, 2007.<br />
L’analyse de la rentabilité de la production du riz peut être appréciée par l’évaluation de la<br />
marge brute (MB) et du revenu du travail familial (RTF). Plus spécifiquement, le RTF montre<br />
le revenu qui reste au riziculteur après avoir payé tous les services extérieurs à l’exploitation.<br />
La figure 4.12montre que les deux indicateurs (MB et RTF) ont des valeurs proches car ils<br />
diffèrent par les CF qui sont généralement bas chez les producteurs burundais. En effet, la<br />
MB et le RTF sont tous élevés dans la plaine de l’Imbo où ils atteignent des valeurs comprises<br />
entre 610.000 fbu/ha (564 USD/ha) en zone 1 et 1.200.000 fbu/ha (1.109 USD/ha) en zone 3.<br />
Cette dernière se distingue particulièrement des autres car elle a la MB et le RTF les plus<br />
élevés (≈ 1.200.000 fbu/ha). En fait, les exploitants de cette entité ont eu des rendements très<br />
élevés (moyenne de 7,0 t/ha) au cours de cette année 2007. De plus, ils cultivent les variétés<br />
les plus appréciées par le marché (V14, V18 et C18), bénéficient d’une irrigation naturelle<br />
gratuite des rivières Kajeke et Mutimbuzi et paient moins de taxes. Ainsi, ils parviennent à<br />
gagner des revenus plus substantiels. En riziculture des marais par contre, le faible rendement<br />
consécutif au manque d’encadrement agricole et aux bas prix offerts aux producteurs<br />
n’autorise pas à gagner plus de 150.000 fbu/ha (138,6 USD/ha).En définitive, ces résultats<br />
révèlent que la production du riz est différemment rentable en fonction des investissements<br />
effectivement consentis. Les exploitants de l’Imbo (zones 1 à 3) qui font plus<br />
d’investissements agricoles gagnent des revenus plus élevés que ceux des marais qui en font<br />
moins.<br />
Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats 129