scientific published

More documents

Recommendations

Info

Types de riziculture pratiqués au Burundi N Kirundo Cibitoke Ngozi Muyinga Kayanza Bubanza Karuzi Cankuzo Buja Mairie Muramvya Buja Rural Mwaro Gitega Ruyigi Bururi Rutana Makamba Riziculture de basse altitude 20 0 20 Km Riziculture de moyenne altitude Zone non rizicole Figure 3.7. Types de riziculture pratiqués par diverses provinces du Burundi Source : Communication personnelle avec le projet « Système d’Alerte et Prévision des récoltes » de la FAO-Burundi, 2010. 3.3.2.2. Evolution de l’occupation et du statut des terres de l’Imbo A) D’une région de chasse et d’élevage aux paysannats cotonniers Historiquement, la plaine de l’Imbo est restée longtemps sous-peuplée jusque dans les années 1950 malgré la bonne fertilité de ses sols par rapport au reste du pays. Très chaude et insalubre, elle était assez inhospitalière à l’homme en raison de l’absence de l’eau potable et de la présence de nombreuses maladies endémiques comme la bilharziose, la maladie du sommeil, l’onchocercose et le paludisme pour ne citer que celles-ci. Elle était dès lors restée une savane arborée dominée par des bêtes sauvages et par beaucoup de moustiques où Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz 49
prospéraient les activités de chasse et d’élevage pour les populations de la région du Mumirwa surplombant la plaine de l’Imbo (Ntizompeba, 1993). L’occupation effective et la mise en valeur de la plaine de l’Imbo remontent aux années 1950. Convaincue de la sous-exploitation de ces terres fertiles et dans le souci d’introduire une seconde culture de rente après le café initié dans les années 1930, l’administration tutélaire belge décida d’y implanter despaysannats cotonniers. Pour cela, des lotissements de terres de 4 ha chacun furent mis en place et attribués en usufruit aux populations locales d’abord, puis aux immigrants encouragés par l’autorité administrative en provenance des provinces plus densément peuplées des plateaux centraux (Gitega, Muramvya et Ngozi). Ces paysannats, de taille égale (4 ha), étaient disposés le long des pistes parallèles (transversales) débouchant sur une route principale et perpendiculaire à elles (dorsale). Comme illustré par la figure 3.8, chaque paysannat était subdivisé en 10 parcelles égales de 40 ares chacune. Alors que la première et la seconde parcelle étaient respectivement affectées au boisement et à la maison d’habitation, les autres parcelles étaient cultivées en assolement à raison de deux parcelles successives de coton, une pour les cultures associées (haricot et maïs associés parfois avec du manioc), une autre pour le manioc jeune (moins de 1 an), une parcelle pour le manioc adulte (1 à 2 ans) et trois parcelles de jachère. Cet aménagement homogène était de nature à faciliter l’encadrement agricole du coton et surtout le traitement phytosanitaire par avion des parcelles cotonnières qui étaient situées au même niveau dans tous les paysannats (Kibiriti, 1981). Après l’indépendance du Burundi en 1962, les paysannats et par voie de conséquence la culture du coton furent désorganisés et partiellement abandonnés. Le départ des techniciens étrangers chargés de l’encadrement agricole, la dégradation des infrastructures (réseaux de drainage et pistes) et les inondations consécutives aux pluies diluviennes des années 1961 à 1965 en sont partiellement responsables. Dans les années 1970, en raison de l’augmentation de la population et donc des demandeurs de la terre à cultiver, le plan initial d’exploitation des paysannats et de la culture du coton a été modifié. Une nouvelle redistribution des lots a réduit leur taille qui passa de 4 ha à 2 ha. Au fil des années, la croissance démographique galopante (≈ 3%/an) et partant la réduction des superficies cultivables, finit par complètement changer la physionomie et la logique agricole des paysannats. Non seulement les superficies par exploitation et donc des parcelles allouées à chaque spéculation se réduisaient au fil des générations, mais aussi le système cultural d’assolement qui avait son sens agronomique (restitution de la fertilité), ne pouvait plus être respecté. Ainsi par exemple, il n’était plus possible de laisser en jachère trois parcelles d’une superficie de plus de 1 ha. De même, les parcelles cotonnières n’avaient plus ni la taille originale de 40 ares chacune, ni l’homogène disposition qui facilitait le traitement phytosanitaire. Concernant le statut foncier, les terres cultivées restent officiellement des concessions de l’Etat qui peut théoriquement les reprendre et les affecter autrement. Cette situation crée encore aujourd’hui une certaine confusion sur le statut juridique des terres de la plaine de l’Imbo. La question qui se pose est de savoir si les exploitants des paysannats et leurs descendants qui valorisent ces terres depuis plus d’un demi siècle sont les propriétaires à part entière pouvant jouir de tous les droits y relatifs à savoir ‘exploiter, faire louer et/ou vendre les parcelles de terre’. Dans le reste du pays, le code foncier de 1986 stipule que lorsqu’une terre (de colline) est exploitée pendant 30 ans d’affilée, elle devient la propriété dudit exploitant. La commission ‘terres et autres biens’ chargée par les accords de paix burundais d’Arusha (août 2000) de régler le problème foncier et celui d’autres biens en conflit entre les rapatriés (suite aux différentes guerres civiles) et ceux restés au pays semble aller dans ce sens pour les anciens paysannats. 50 Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz
Page 1 and 2:
COMPETITIVITE DES FILIERES RIZICOLE
Page 3 and 4:
Copyright. Aux termes de la loi bel
Page 6:
Remerciements Au terme de cette th
Page 9 and 10:
3.2.2.3. Equilibres extérieurs ...
Page 11 and 12:
4.1.3.2. Pépinière et repiquage .
Page 14 and 15:
ABREVIATIONS ET ACRONYMES a : Are A
Page 16:
RDC : REIE-PGL : RNE : RTF : SAU :
Page 20 and 21:
LISTE DES FIGURES Figure 2.1. Les D
Page 22 and 23: CHAPITRE 1. INTRODUCTION GENERALE 1
Page 24 and 25: iz regroupés dans 10 associations
Page 26: Evaluer l’impact des ressources n
Page 30 and 31: CHAPITRE 2. CONCEPTS ET METHODOLOGI
Page 32 and 33: un espace de relations commerciales
Page 34 and 35: lapuissance productive nationale de
Page 36 and 37: Freud et al, (2000) semblent mieux
Page 38 and 39: En cas de modification des salaires
Page 40 and 41: Pour le diamant de Porter, en analy
Page 42 and 43: Niveau national Niveau internationa
Page 44 and 45: 2.3.2.1. Collecte des données seco
Page 46 and 47: la main d’œuvre affectée aux tr
Page 48 and 49: 2.3.2.3. Adéquation des méthodes
Page 50: privée de ressources indispensable
Page 53 and 54: Figure 3.1.Position géographique d
Page 55 and 56: Figure 3.2. Régions naturelles et
Page 57 and 58: 3.1.5. Hydrologie Les eaux des rivi
Page 59 and 60: Une des conséquences directes de c
Page 61 and 62: % 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 2009 2008 200
Page 63 and 64: L’augmentation des dépenses tota
Page 65 and 66: été supprimés par le groupe de l
Page 67 and 68: cajan(L.)Millspaugh.], le vouandzou
Page 69 and 70: Au fil du temps, le système cultur
Page 71: SRDIdepuis 1973, les exploitants ca
Page 75 and 76: B) Des paysannats cotonniers aux p
Page 77 and 78: 2. Approches de développement de l
Page 79 and 80: 3.3.2.3. Les réserves hors paysann
Page 81 and 82: décomposition des matières organi
Page 83 and 84: Un inventaire de tous les marais du
Page 85 and 86: exploitants des marais en vue d’a
Page 87 and 88: e) Risques liés à l’aménagemen
Page 89 and 90: 4. Humidité relative de l’air El
Page 91 and 92: la superficie des terres cultivées
Page 93 and 94: en saison sèche à cause des chute
Page 95 and 96: 1988 1990 1992 1994 1996 1998 2000
Page 97 and 98: les poquets de plants sur la même
Page 99 and 100: à part la diminution de l’effect
Page 101 and 102: Tableau 3.10. Superficie cultivée
Page 103 and 104: l’Azollaayant la qualité de fixe
Page 105 and 106: à proximité de l’utilisateur fi
Page 107 and 108: 1970 1972 1974 1976 1978 1980 1982
Page 109 and 110: 2. Rendement de l’usinage industr
Page 111 and 112: 2. Diversité des décortiqueuses e
Page 113 and 114: 3.5. MARCHE MONDIAL DU RIZ 3.5.0. I
Page 115 and 116: plus de 70% du tonnage mondial alor
Page 117 and 118: Si l’on considère la consommatio
Page 119 and 120: Cambodge ont été supplantés par
Page 121 and 122: Tableau 3.13. Part (% et tonnes) du
Page 123 and 124:
Les stocks étaient globalement con
Page 125 and 126:
Les échanges mondiaux sont plus st
Page 127 and 128:
sécurité alimentaire comme c’es
Page 130 and 131:
CHAPITRE 4. PRESENTATION, ANALYSE E
Page 132 and 133:
30 25 20 15 10 5 0 65 Population ac
Page 134 and 135:
cette zone. Il est donc normal que
Page 136 and 137:
main d’œuvre salariée (MOS), ma
Page 138 and 139:
Tableau 4.3. Fréquence (%) et vale
Page 140 and 141:
production pour le marché incite l
Page 142 and 143:
3 2,5 2 1,5 1 0,5 0 Zone 1 Zone 2 Z
Page 144 and 145:
Le montant du crédit contracté es
Page 146 and 147:
4.1.5. Productivité et coûts de p
Page 148 and 149:
Le faible niveau d’investissement
Page 150 and 151:
2. Structure des coûts de producti
Page 152 and 153:
une main d’œuvre familiale sans
Page 154 and 155:
elativement élevées en rizicultur
Page 156 and 157:
enquêtés, la monoculture est rare
Page 158 and 159:
4.1.7.3. Champs, parcelles et super
Page 160 and 161:
La première catégorie est constit
Page 162 and 163:
Les exploitations n’accèdent pas
Page 164 and 165:
Les exploitants compensent l’abse
Page 166 and 167:
Les charges de la rizerie semi-indu
Page 168 and 169:
(décorticage et blanchiment) et co
Page 170 and 171:
Tableau 4.15. Compte de production-
Page 172 and 173:
pas consommé à grande échelle ca
Page 174 and 175:
éformes visaient la restructuratio
Page 176 and 177:
2. Atouts et faiblesses du nouveau
Page 178 and 179:
au niveau de la commercialisation d
Page 180 and 181:
Tableau 4.16. Compte consolidé de
Page 182 and 183:
et V18) que la variété IRON domin
Page 184 and 185:
ailleurs un revenu net plus consist
Page 186 and 187:
a) Qualités locales : 1 ère qual
Page 188 and 189:
celui de son équivalent local (1
Page 190 and 191:
importé et en conséquence donc so
Page 192 and 193:
urundaise est caractérisée par un
Page 194 and 195:
Cette considérable flambée du co
Page 196:
De l’Etat du Burundi (MINAGRIE) :
Page 199 and 200:
5. 2. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES E
Page 201 and 202:
attaques de maladies et ravageurs,
Page 204 and 205:
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Ouvrage
Page 206 and 207:
Esterhuizen, D. (2006). An Inquiry
Page 208 and 209:
MINAGRIE (2009). Evaluation des ré
Page 210:
Tournier, J. (1986). Les bases éco
Page 214 and 215:
Annexe 1. Surface totale des marais
Page 216 and 217:
Annexe 3. Evolution de la productio
Page 218 and 219:
Annexe 5. Production, superficie et
Page 220 and 221:
Annexe 7. Prix annuel moyen des pri
Page 222 and 223:
Annexe 9. Prix mensuel du maïs, du
Page 224 and 225:
Annexe 11. Production mondiale de r
Page 226 and 227:
Annexe 13. Evolution des principaux
Page 228 and 229:
janv-03 202 201,25 195 152 159,25 1
Page 230 and 231:
Annexe 15. Principaux producteurs d
Page 232 and 233:
Annexe 16. Les dix premiers product
Page 234 and 235:
Annexe 18. Production, Importations
Page 236 and 237:
I. Questionnaire sur les riziculteu
Page 238 and 239:
‣ Autres travaux d’entretien fa
Page 240 and 241:
II. Questionnaire sur les collecteu
Page 242 and 243:
IV. Questionnaire sur les commerça
Page 244 and 245:
2.3. Culture du riz 26. type de riz
show all

scientific published

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?