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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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L’aménagement des parcelles rizicoles et de la polyculture irriguée a abouti à un système<br />

d’irrigation moderne par gravité à partir d’un barrage de retenue d’eau construit sur la rivière<br />

Mpanda. A ses débuts, la SRDI a financé à la fois plusieurs activités à but productif et social.<br />

Pour les premières, en plus des parcelles aménagées et du système d’irrigation (barrage et<br />

canaux d’irrigation), il s’agit de la construction de six hangars de stockage du paddy (un<br />

hangar par village), de la rizerie industrielle de Bujumbura d’une capacité 2,5 à 4<br />

tonnes/heure et de divers bâtiments de service et d’habitation pour son personnel. Pour les<br />

activités à but social, la SRDI a appuyé l’installation des exploitants dans les nouveaux<br />

villages des périmètres rizicoles. Pour cela, elle fournissait à crédit de moyen terme quelques<br />

matériaux de construction comme le ciment et les tôles pour toiture et des denrées<br />

alimentaires pouvant couvrir trois mois, juste le temps d’avoir les premières récoltes de la<br />

polyculture irriguée (haricot). Elle a aussi construit des routes sur 47,2 km, trois écoles<br />

primaires, deux centres de santé, un centre social et un centre de négoce. Le coût des<br />

aménagements rizicoles du projet FED-Imbo (1969 à 1973) et de la SRDI (sur fonds FED)<br />

était estimé à un milliard cent trente et un millions neuf cent vingt deux mille six cent<br />

quarante trois francs (1.131.922.643 fbu) 13 [SRDI, 1987].<br />

b) Aménagements rizicoles des projets Nyamabere, Est-Mpanda et Rukaramu<br />

En fonction des opportunités de financement et des possibilités techniques d’irrigation,<br />

d’autres aménagements de périmètres rizicoles couplés aux activités à caractère social ont été<br />

réalisés entre 1983 et 1995.<br />

En 1983, 250 ha de terres irrigables ont été aménagés à Nyamabere en commune de<br />

Mpanda sur financement coréen. Le projet a aussi mis en place des infrastructures<br />

hydrauliques notamment un barrage de retenue d’eau sur la rivière Musenyi et quelques<br />

pistes routières longues de 8,75 km.<br />

De 1984 à 1992, le projet Est-Mpanda financé par la BAD pour un montant d’un<br />

milliard deux cent quatre vingt et un millions six cent quarante et un mille cent trente<br />

cinq francs burundais (1.281.641.135 fbu), a aménagé des parcelles irrigables sur une<br />

étendue de 1.586 ha. De plus, il a réalisé quelques infrastructures sociales à savoir la<br />

construction des routes sur une longueur de 29 km, la construction de trois hangars de<br />

stockage du paddy et de deux écoles primaires.<br />

De 1991 à 1995, le projet Rukaramu (commune de Mutimbuzi) appuyé financièrement<br />

par la Chine, a aménagé 1.218 ha de terres irrigables et des infrastructures hydroagricoles<br />

y relatives (barrage sur la rivière Mpanda, canaux et drains). Le projet a aussi<br />

construit une aire de séchage du paddy et une école primaire (REIE, 2003).<br />

A la fin des divers projets, les périmètres rizicoles sont passés sous le contrôle de la SRDI.<br />

Les conditions d’attribution et d’exploitation des nouveaux lots de parcelles rizicoles sont les<br />

mêmes que pour les premiers bénéficiaires de Mugerero (commune de Gihanga). Mais<br />

compte tenu de l’augmentation de la population au fil des années, les lots de rizièresattribués<br />

par famille ont été de plus en plus réduits. Ainsi, ils ne sont plus que 50 ares à Nyamabere et à<br />

l’Est-Mpanda et 33 ares à Rukaramu (SRDI, 2007). Pour l’ensemble des aménagements de<br />

périmètres rizicoles sous culture à l’Imbo (4.000 ha) réalisés depuis le début de l’installation<br />

des premières rizières en 1969 jusqu’à ce jour, le coût total s’est établi à près de 3 milliards de<br />

fbu (MAC SYS, 2000). Ce montant est donc plus élevé en valeur actuelle compte tenu des<br />

multiples dévaluations de la monnaie burundaise qui se sont opérées depuis l’installation des<br />

premières rizières en 1969.<br />

13<br />

Le taux de change de la monnaie burundaise (fbu) par USD était de 73 en 1973 ; 120 en 1984 ; 250 en 1995<br />

et 1082 fbu en 2007 (BRB, rapports annuels 1973-2007).<br />

Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz 53

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