scientific published
Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
La première catégorie est constituée de cultures dont une grande partie de la production est<br />
essentiellement destinée à l’autoconsommation, la vente n’étant réalisée que par souci de<br />
changer de régime ou de satisfaire d’autres besoins (soins de santé, frais scolaires, etc…). Ces<br />
spéculations sont le haricot avec 64% de production autoconsommée ; le manioc (67%) ; le<br />
maïs (55,5%), la pomme de terre (62%) et la patate douce (44,5% d’autoconsommation). Il<br />
importe de rappeler que le haricot constitue la base de l’alimentation des Burundais et est<br />
cultivé sur une large partie du territoire national.<br />
La seconde catégorie comprendle riz, le sorgho, la banane et l’arachidedont une part<br />
moyennement faible est autoconsommée (prèsde 30%) avec une grande partie réservée au<br />
marchéà hauteur de 62,5% pour le riz et le sorgho,de 69% pour la banane et de 43,5% pour<br />
l’arachide. La banane comporte deux variétés à savoir la banane à vin et la banane à cuire.<br />
C’est la première (à vin) qui est la plus destinée à la vente sous forme de vin de banane. Le<br />
troisième groupe est constitué par les cultures maraîchères dont la tomate, le poivron et<br />
l’aubergine, cultivés surtout dans la plaine de l’Imbo. Elles sont quasi exclusivement orientées<br />
vers le marché avec plus de 87% de la production qui sont vendus. Ce sont donc des cultures<br />
à haute valeur marchande qui bénéficient de la proximité du marché de la ville de Bujumbura.<br />
Concernant les quantités affectées aux dons et aux semences réservées sur la production de la<br />
saison précédente, force est de constater que ces deux affectations représentent une faible<br />
portion de la production. Les dons représentent moins de 6% tandis que les semences<br />
conservées sur les récoltes précédentes sont plus élevées pour le haricot, l’arachide et la<br />
pomme de terre avec des taux respectifs de 16,5%, 17% et 22,5%. Pour le manioc, la patate<br />
douce et la banane, leur mode de multiplication végétative exclut la réservation de semences<br />
sur la récolte précédente. Les pertes post-récoltes sont relativement notoires surtout pour les<br />
denrées facilement périssables (tomate, poivron, banane, patate douce, etc…) avec des taux<br />
variant de 2,5 à 6% (tableau 4.12).<br />
Tableau 4.12. Part (%) de la production agricole par destination<br />
Cultures<br />
Autoconsommation Dons Semences Ventes Pertes<br />
Haricot 64 4 16,5 12 3,5<br />
Maïs 55,5 5,5 6,5 31,5 1<br />
Groupe I: Autoconsommation<br />
Groupe II: Ventes<br />
Groupe III: Fortes ventes<br />
Pomme de terre 62 1 22,5 13,5 1<br />
Manioc 67 4,5 - 27 1,5<br />
Patate douce 44,5 6 - 43,5 6<br />
Riz 28 3,5 5 62,5 1<br />
Sorgho 27 5 4,5 62,5 1<br />
Banane 23,5 5 - 69 2,5<br />
Arachide 34 4,5 17 43,5 1<br />
Tomate 5 4 - 87,5 3,5<br />
Poivron 7,5 1,5 - 87 4<br />
Aubergine 7 2,5 - 90 0,5<br />
Source : Enquêtes de l’auteur, 2008.<br />
Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats 137