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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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de 2,8% (tableau 3.2). Excepté cette année particulière (2009), ces taux sont nettement plus<br />

élevés comparés au niveau de croissance économique (inférieure à 5%).<br />

Comme corollaire à cette croissance de la masse monétaire, l’inflation s’est naturellement<br />

maintenue à un taux plus élevé en 2000 (24,3%) et en 2008 (24,5%). Pour le reste de la<br />

période, l’inflation est demeurée relativement faible, autour de 10% (figure 3.5). Ce<br />

mouvement inflationniste a pour conséquenceune augmentation des prix à la consommation.<br />

Il est à souligner particulièrement la hausse des prix des denrées alimentaires car la<br />

production agricole durant la guerre civile a été fortement hypothéquée. Non seulement les<br />

gens ne se préoccupaient plus assez de leurs activités culturales en période de guerre, mais<br />

aussi les services d’appui à la production (encadrement agricole, approvisionnement en<br />

intrants, recherche/développement) avaient considérablement relâché leurs efforts et<br />

manquaient cruellement de moyens matériels faute de financements extérieurs.<br />

L’inflation des prix à la consommation est aussi imputable aux dévaluations successives de la<br />

monnaie locale par rapport au dollar américain en raison de faibles disponibilités de réserves<br />

en devises. La dévaluation devrait en principe, d’après la thèse des institutions financières<br />

internationales, stimuler les exportations et donc renflouer le pays en devises. Mais pour des<br />

pays qui ne comptent quasiment que sur une culture d’exportation (café), cette dévaluation<br />

n’apporte souvent aucune amélioration car la diversification des produits exportables et le<br />

volume des quantités exportées n’augmentent pas automatiquement.<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

5<br />

0<br />

-5<br />

2009<br />

2008<br />

2007<br />

2006<br />

2005<br />

2004<br />

2003<br />

2002<br />

2001<br />

2000<br />

Figure 3.5. Evolution de l’inflationau Burundi (2000 à 2009)<br />

Source : BAD, 2010.<br />

3) Les Finances publiques<br />

L’évolution des finances publiques du Burundi est caractérisée par une hausse progressive des<br />

recettes et des dépenses, ces dernières étant légèrement supérieures aux recettes. Les recettes<br />

fiscales (impôts directs et indirects) ont été particulièrement accrues dès 2005 par<br />

l’augmentation de l’assiette des prélèvements directs sur les salaires des fonctionnaires et des<br />

forces armées qui ont été majorés de 15% par le gouvernement nouvellement mis en place<br />

après les élections de 2005. La part des dépenses s’est accrue au fil des années, passant de<br />

24,7% du PIB en 2000 à 30,3% du PIB en 2009 (tableau 3.2).<br />

Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz 39

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