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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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2009<br />

2008<br />

2007<br />

2006<br />

2005<br />

2004<br />

2003<br />

2002<br />

2001<br />

2000<br />

Figure 3.4. Taux de croissance (%) du PIB au Burundi (de 2000 à 20009)<br />

Source : BAD, 2010.<br />

3.2.2.2. Equilibres intérieurs<br />

1) Investissements<br />

Le pays est caractérisé par de faibles investissements globaux qui sont inférieurs à 10% du<br />

PIB sauf depuis l’année2004 (11,3%) à 2007 (11,6%) [tableau 3.2]. Cette situation s’explique<br />

par la réduction drastique des investissements tant internes qu’externes. La chute des<br />

investissements internes est liée à la paupérisation de la majorité de la population consécutive<br />

à la guerre civile (1993 à 2003) et à l’embargo économique (1996 à 1999) [Abbou et<br />

Baransaka, 2007]. Les investissements extérieurs directs ont été affectés par l’instabilité<br />

politique, le coût élevé des services publics, le faible niveau de la qualité de la main d’œuvre,<br />

le programme limité de privatisationet par l’indisponibilité de devises (CNUCED, 2010). Un<br />

retour relatif à la paix après les élections de 2005 a ramené quelques partenaires extérieurs, ce<br />

qui a rehaussé le taux d’investissements (15,5%).<br />

Le financement du monde rural est encore problématique. A part la banque nationale pour le<br />

développement économique (BNDE), les coopératives d’épargne et de crédit (COOPEC),<br />

quelques ONG locales comme l’Asbl Twitezimbere et la micro-finance « Caisse de Crédit et<br />

d’Epargne Mutuelle (CCEM) » dont les fonds sont limités, très peu de banques ou institutions<br />

financièressont disposées à financer le milieu rural qui compte pourtant plus de 90% de la<br />

population. Un système de micro-finance adapté aux réalités du monde rural permettrait de<br />

rehausser le niveau d’investissementet d’accroître le revenu national.<br />

2) Masse monétaire et inflation<br />

La masse monétaire disponible représente les moyens de paiement des agents économiques,<br />

du système bancaire et du gouvernement. Elle doit être contrôlée par la banque centrale pour<br />

stabiliser les prix mais aussi pour une bonne politique de croissance, d’emploi et d’équilibre<br />

extérieur. Au Burundi, la masse monétaire a une allure ascendante depuis 1994 quand le<br />

gouvernement a commencé à emprunter au système bancaire domestique. Le taux annuel de<br />

croissance de la masse monétaire est demeuré élevé sur toute la période considérée (2000 à<br />

2009) à plus de 12% avec un pic de 42,4% en 2008. Seule l’année 2009 a vu ce taux baisser<br />

38 Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz

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