Le revenu national per capita (PNB/hab) est parmi les plus bas au monde et n’a cessé de décroître au fil des années. Estimé à 210USD/hab en 1993, il est passé à 120 USD/hab en 2000, à 90 USD/hab en 2003-2004 et à 110 USD/hab en 2007. En conséquence, la grande majorité de la population (80%) vit en dessous du seuil de pauvreté fixé à un 1 USD/jour (Abba et Baransaka, 2007 ; BAD, 2010). Tableau 3.1. Indicateurs sectoriels de l’économie burundaise Indicateurs Unité 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 PIB par secteur économique Secteur primaire (prix courants) 10 6 USD 255 253,9 247 190 202 360 411 409 483,8 513,7 % PIB 40,3 42,5 44 35,3 32,9 48,6 48,5 46,9 46,7 43,9 Secteur secondaire (prix courants) 10 6 USD 119 113,6 98 111 133 122 139 134 166,4 204,7 % PIB 18,8 19 17,5 20,6 21,7 16,5 16,4 16,8 16,7 17,5 Secteur tertiaire (prix courants) 10 6 USD 258 247,4 215 238 279 259 298 279 379,3 452,6 % PIB 40,8 41,5 38,3 44,2 45,4 35 35,1 36,3 36,6 38,6 PIB au coût des facteurs 10 6 USD 632 596,8 561 539 614 741 848 874 1036 1171 Taxes indirectes (moins subventions) 10 6 USD 77,1 65,4 67,1 56 50,5 55 63,7 62,6 72,5 81 PIB à prix courant 10 6 USD 709 662,2 628,1 595 664,5 796 911,7 874 1036 1171 PIB à prix constant (2000) 10 6 USD 709 724 755,9 746,6 782,7 789,8 830,3 860 894,2 923,3 PNB à prix courant 10 6 USD 800 752,3 705 656 681 786 817 936 1108 1209 PNB/hab à prix courant USD 120 110 100 90 90 100 100 110 140 Taux de croissance réelle du PIB % -0,9 2,1 4,4 -1,2 4,8 0,9 5,1 3,6 4,3 3,3 Taux de croissance réelle du PIB/hab % -2,8 -0,5 1,4 -4,5 1,1 -2,8 1,2 -0,4 1,3 0,4 Source : BAD, 2010 ; MPDR, 2010. La croissance économique est caractérisée par de régulières fluctuations et reflète une économie à dominance agricole qui est soumise aux aléas naturels et aux conjonctures du marché mondial. Les aléas naturels comme la sécheresse ou les pluies torrentielles entraînent une chute de la production agricole et in fine celle de toute une économie dépourvue de mécanismes de régulation comme ce fut le cas en 2000 (-0,9%). Quant au marché mondial, il affecte d’une part les recettes d’exportation constituées presqu’exclusivement par le café (plus de 80%) dont les cours sont très instables. Par ailleurs, la production de café évolue aussi en dents de scie : quand elle est bonne pour une année, elle baisse sensiblement l’année suivante. D’autre part, la flambée des prix de certains biens que le pays doit impérativement importer comme le pétrole, les médicaments, les matériaux de construction et les céréales, pour ne citer que ceux-ci, affecte négativement la croissance économique. Ainsi, la hausse du prix du pétrole en 2007 et celle des céréales en 2008 ont provoqué une baisse de la croissance qui est passée de 5,1% en 2006 à 3,3% en 2009 (figure 3.4). Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz 37
% 6 5 4 3 2 1 0 -1 -2 2009 2008 2007 2006 2005 2004 2003 2002 2001 2000 Figure 3.4. Taux de croissance (%) du PIB au Burundi (de 2000 à 20009) Source : BAD, 2010. 3.2.2.2. Equilibres intérieurs 1) Investissements Le pays est caractérisé par de faibles investissements globaux qui sont inférieurs à 10% du PIB sauf depuis l’année2004 (11,3%) à 2007 (11,6%) [tableau 3.2]. Cette situation s’explique par la réduction drastique des investissements tant internes qu’externes. La chute des investissements internes est liée à la paupérisation de la majorité de la population consécutive à la guerre civile (1993 à 2003) et à l’embargo économique (1996 à 1999) [Abbou et Baransaka, 2007]. Les investissements extérieurs directs ont été affectés par l’instabilité politique, le coût élevé des services publics, le faible niveau de la qualité de la main d’œuvre, le programme limité de privatisationet par l’indisponibilité de devises (CNUCED, 2010). Un retour relatif à la paix après les élections de 2005 a ramené quelques partenaires extérieurs, ce qui a rehaussé le taux d’investissements (15,5%). Le financement du monde rural est encore problématique. A part la banque nationale pour le développement économique (BNDE), les coopératives d’épargne et de crédit (COOPEC), quelques ONG locales comme l’Asbl Twitezimbere et la micro-finance « Caisse de Crédit et d’Epargne Mutuelle (CCEM) » dont les fonds sont limités, très peu de banques ou institutions financièressont disposées à financer le milieu rural qui compte pourtant plus de 90% de la population. Un système de micro-finance adapté aux réalités du monde rural permettrait de rehausser le niveau d’investissementet d’accroître le revenu national. 2) Masse monétaire et inflation La masse monétaire disponible représente les moyens de paiement des agents économiques, du système bancaire et du gouvernement. Elle doit être contrôlée par la banque centrale pour stabiliser les prix mais aussi pour une bonne politique de croissance, d’emploi et d’équilibre extérieur. Au Burundi, la masse monétaire a une allure ascendante depuis 1994 quand le gouvernement a commencé à emprunter au système bancaire domestique. Le taux annuel de croissance de la masse monétaire est demeuré élevé sur toute la période considérée (2000 à 2009) à plus de 12% avec un pic de 42,4% en 2008. Seule l’année 2009 a vu ce taux baisser 38 Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz
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