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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
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la main d’œuvre affectée aux travaux rizicoles, les équipements rizicoles,les intrants et le<br />
crédit pour la riziculture), le rendement, les salaires payés, les taxes et impôts,<br />
etc…Concernant les autres agents de la filière en aval (collecteurs, usiniers et commerçants),<br />
un échantillon de 4 agents par catégorie a été retenu, ce qui constitue un total de 72 enquêtés<br />
(soit 4 agents/catégorie x 3 catégories pour les 6 zones c’est-à-dire 3 communes de la<br />
riziculture irriguée de l’Imbo et 3 provinces de la riziculture des marais). Pour ces agents, un<br />
questionnaire spécifique comprend les activités réalisées, les charges et les produits, les<br />
contraintes et les perspectives. La totalité de ces enquêtes se sont concrètement déroulées<br />
depuis le mois de mars à septembre 2007.<br />
En 2008, l’analyse des systèmes de production devaitpermettrede mieux appréhender les<br />
diverses pratiques culturales et leurs impacts sur la filière rizicole. Comme les<br />
exploitantscultivent une demi-douzaine de cultures à la fois (5 à 6 cultures), un souséchantillon<br />
de 60 ménages ayant des caractéristiques moyennes (taille, ressources en main<br />
d’œuvre et en capital) parmi les 180 enquêtés en 2007 fut choisi. Pour chaque riziculture<br />
(irriguée et marais), 30 exploitations à raison de 10 ménages par province fut retenu en<br />
riziculture des marais. En riziculture irriguée, les 30 ménages ont été répartis entre 20 pour la<br />
province de Bubanza (le plus grand producteur) et 10 pour celle de Bujumbura. Les variables<br />
à analyser étaient notamment:<br />
les caractéristiques détaillées de chaque ménage à savoirl’âge du chef de<br />
l’exploitation,son niveau d’instruction, l’effectif des membres du ménage, des actifs et<br />
des non actifs ;<br />
le type d’activité principale et secondaire du chef de ménage ;<br />
les cultures pratiquées par les ménages enquêtés, la superficie cultivée durant l’année<br />
culturale, le mode de faire-valoir, les modalités d’accès à la terre, les modalités d’achat<br />
de terre ou de location de la terre, le nombre et la taille des parcelles par exploitant et<br />
leur distance par rapport à l’habitation, les productions obtenues, les ventes et les<br />
autoconsommations, etc… ;<br />
les équipements et les matériels agricoles, leur acquisition (achat ou location) ;<br />
le type d’élevage pratiqué et l’effectif, les ventes réalisées pendant l’année précédente ;<br />
le montant du crédit contracté et les conditions d’accès ;<br />
les autres activités génératrices de revenu pour le ménage comme les activités extraagricoles<br />
et le travail saisonnier.<br />
Pour les deux années couvertes par nos investigations de terrain (2007 et 2008), un total de<br />
312 enquêtes ont été menées soit 180 riziculteurs, 24 collecteurs, 24 usiniers, 24 commerçants<br />
de riz en 2007 et 60 exploitationsrizicoles pour les systèmes de production en 2008. En 2009,<br />
des interviews semi-structurées ont été conduites auprès d’une dizaine de grands importateurs<br />
burundais de riz basés à Bujumbura. L’objectif était de collecter les données nécessaires pour<br />
l’analyse du prix de parité à l’importation. Le schéma d’échantillonnage des riziculteurs de<br />
l’étude est illustré par la figure 2.2.<br />
Chapitre 2. Concepts et méthodologie de travail 23