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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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production pour le marché incite les riziculteurs à une fertilisation systématique en vue<br />

d’accroître la production.<br />

L’application de la fumure organique sous toutes ses formes est par contre rare dans les deux<br />

types de rizicultures. Comme le montre la figure 4.4, la fertilisation organique est seulement<br />

appliquée par 10% des exploitants des zones 1 et 2 en riziculture irriguée de l’Imbo et<br />

quasiment aucun exploitant en riziculture des marais où les populations considèrent (à tort)<br />

que la fertilité des marais est inépuisable au vu des réguliers apports (par érosion) des collines<br />

en amont. Le faible niveau de fertilisation du riz concourt directement à la baisse de la<br />

productivité qui se répercute à son tour sur son pouvoir compétitif vis-à-vis des filières des<br />

pays dont cette pratique est internalisée dans les habitudes culturales.<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Zone 1 Zone 2 Zone 3 Zone 4 Zone 5 Zone 6<br />

Riz irrigué Imbo<br />

organique<br />

Riz de marais<br />

minérale<br />

Figure 4.4. Proportion (%) d’exploitants fertilisant les rizières<br />

Source : Enquêtes de l’auteur, 2007.<br />

4.1.4. Ressources humaines et capital des riziculteurs<br />

4.1.4.1. Ressources humaines<br />

Le pouvoir compétitif lié à ce facteur résulte aussi bien de l’aspect quantitatif que de l’aspect<br />

qualitatif. Pour le premier (quantitatif), la forte densité démographique du pays laisserait<br />

penser à un excédent de main d’œuvre agricole à bon marché qui renforcerait l’avantage<br />

compétitif. Cependant, la saisonnalité des travaux culturaux et surtout le temps limité pour<br />

chaque type d’activité culturale du riz mettent une pression sur le facteur travail qui se<br />

retrouve insuffisant durant certaines périodes bien précises comme celle de labour, de<br />

repiquage, de récolte/battage du paddy. Cela est surtout imputable au caractère manuel et à la<br />

nature rudimentaire des outils de travail du secteur agricole burundais (houe, machette,<br />

couteau, panier, etc…).<br />

Une quantification du travail disponible dans les ménages de nos zones de recherche a été<br />

réalisée. Elle s’est basée sur l’effectif des personnes résidant en permanence dans le ménage,<br />

leur âge et sexe qui déterminent l’efficacité au travail de chacun selon les normes de la FAO.<br />

Ainsi, le nombre ‘d’Unités Travail-Homme’ (UTH) a été établi par exploitation. Comme<br />

Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats 117

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