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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

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pouvoir réducteur et un pH proche de la neutralité, favorisent la nutrition minérale par une<br />

libération d’éléments nutritifs (phosphore, calcium, manganèse, potassium, NH 4 + ) par<br />

désamination des acides aminés, etc…(Tilquin et Detry, 1991).<br />

Le potentiel en eaux du Burundi est largement suffisant et même excédentaire au vu des<br />

besoins. En effet, les ressources sont constituées par les eaux pluviales, les eaux superficielles<br />

(les cours d’eau, les eaux retenues par les marais et les lacs) et les eaux souterraines. Le<br />

tableau 3.9 montre que les besoins actuels sont largement couverts uniquement par les eaux<br />

superficielles et pluviales sans prendre en compte les eaux souterraines. Le secteur agricole<br />

n’utilise donc qu’une infime portion des eaux pluviales et superficielles. Cette quantité d’eau<br />

non utilisée pourrait être valorisée par l’agriculture notamment par l’irrigation de surface.<br />

Celle-ci permettrait l’extension du riz et même un double cycle de production. D’autres<br />

cultures diverses pourraient être pratiquées sur les terres sèches de la plaine de l’Imbo et les<br />

dépressions du Moso (Est) et du Bugesera (Nord-Est) sur une étendue de 75.000 ha dont<br />

seulement 10% étaient exploités en 2005 en raison de l’incapacité de les irriguer<br />

(Nizigiyimana, 2009).<br />

Tableau 3.9. Besoins et disponibilités en eaux pluviales et superficielles au Burundi<br />

Ressources en eau Quantité (10 9 m 3 ) Besoins en eau Quantité (10 9 m 3 )<br />

Eaux pluviales 31,9 Villes 0,07<br />

Evaporations 14 21,85<br />

Cours d’eau 8,17<br />

Lacs 2<br />

Campagnes (agriculture et<br />

usage domestique) 0,43<br />

Total 20,22 Total 0,50<br />

Solde « Ressources-Besoins » = 19,72 10 9 m 3<br />

Source : Nzigidahera, 2007 ; Sinarinzi, 2006.<br />

3. Un climat favorable selon les zones de culture<br />

Le facteur climatique affecte aussi la capacité productive du riz et in fine son avantage<br />

compétitif. Même s’il s’adapte à des écosystèmes très diversifiés (53° latitude Nord à 40°<br />

latitude Sud, altitude du niveau de la mer jusqu’à 2.700 m), le riz est originellement une<br />

culture des régions tropicales humides. Ainsi, la température, la pluviométrie, l’ensoleillement<br />

et l’humidité relative sont reconnus comme les facteurs climatiques qui influent beaucoup sur<br />

le riz en fonction du stade phénologique de la plante (phase végétative, reproductive et de<br />

maturation) [Habarugira, 2005].<br />

Au Burundi, les conditions thermiques les plus propicesse rencontrent dans la plaine de<br />

l’Imbo (Ouest), dans les dépressions du Moso (Est) et du Bugesera (Nord). Ces régions<br />

bénéficient en effet de températures élevées (20 à 30°C) durant toute l’année. De plus,<br />

l’ensoleillement est globalement suffisant avec une intensité journalière avoisinant 500<br />

calories/cm 2 /jour, valeur nettement supérieure à la moyenne de 350 à 450 calories/cm 2 /jour<br />

exigées par le riz (Tilquin et Detry, 1991). En régions de marais de moyenne altitude, la<br />

température et l’ensoleillement ne sontpas partout favorables à la riziculture. Les marais très<br />

encaissés dans les contreforts montagneux connaissent des coulées d’air froid pendant la nuit<br />

14<br />

Les eaux pluviales qui s’évaporent sont retranchées des disponibilités<br />

Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz 69

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