16.10.2015 Views

scientific published

Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

main d’œuvre salariée (MOS), mais aussi ils y consacrent des montants relativement élevés en<br />

valeur absolue et unitaire (fbu/ha). En zone 2, les grosses valeurs unitaires (200.000 fbu/ha)<br />

supérieures aux autres zones résultent du fait que la programmation des activités culturales<br />

par la SRDI est plus contraignante. Pour éviter tout retard au calendrier cultural pouvant<br />

conduire à un retrait pur et simplede la propriété en usufruit, les riziculteurs recourent<br />

systématiquement à un usage exclusif des travailleurs salariés pour exécuter le labour en<br />

temps requis. Les travailleurs salariés opèrent par contrat basé sur une unité de mesure<br />

localement appelée « une tâche » : c’est l’équivalent du travail nécessaire pour labourer une<br />

parcelle élémentaire de 3 m x 5 m (soit 0,15 are). Ce travail est généralement exécuté par des<br />

migrants saisonniers provenant des provinces peuplées de Gitega, de Kayanza et de Ngozi. Ils<br />

opèrent souvent en groupes fermés aux autres candidats afin de protéger leur marché du<br />

travail.<br />

En riziculture des marais, le travail salarié n’est pas aussi systématique qu’en riziculture<br />

irriguée de l’Imbo. Les riziculteurs des maraisy font appel juste pour compléter le travail<br />

familial qui constitue le pilier de la production agricole.<br />

Tableau 4.1. Fréquence (%) et valeur d’utilisation de la MOS pour le labour (fbu)<br />

Type de riziculture Zone % exploitants MOS moyenne par exploitant (fbu)<br />

Ecarttype<br />

MOS par surface (fbu/ha)<br />

Zone 1 82 63.133 21.974 105.222<br />

Riz irrigué Imbo<br />

Riz de marais<br />

Zone 2 100 90.000 26.834 200.000<br />

Zone 3 100 158.225 35.195 105.483<br />

Zone 4 65 19.460 7.972 97.300<br />

Zone 5 54,8 17.459 6.861 43.625<br />

Zone 6 73,2 24.800 8.799 67.027<br />

Source : Enquêtes de l’auteur, 2007.<br />

4.1.3.2. Pépinière et repiquage<br />

L’installation d’une pépinière est une technique vulgarisée depuis l’instauration du riz irrigué<br />

de l’Imbo et qui s’est généralisée même en riziculture des marais. En effet, la totalité des<br />

riziculteurs (100%) de nos zones d’étude la pratiquent. Mise en place un mois avant le semis<br />

(repiquage), soit en décembre pour la plupart de nos exploitants enquêtés, une pépinière est<br />

placée tout près du champ à repiquer ou à l’intérieur de celui-ci. Cette disposition est guidée<br />

par le souci de faciliter le transport des jeunes plants de riz (minimiser les risques) et l’accès à<br />

l’eau d’irrigation. Sa taille varie, selon les riziculteurs, entre 3 et 5% de la superficie du<br />

champ (ou de la parcelle) à repiquer. C’est surtout au niveau des soins y apportés que la<br />

différence se remarque beaucoup entre les riziculteurs de l’Imbo et ceux des marais. Alors que<br />

la fertilisation est appliquée avec de l’urée en riziculture irriguée, elle est facultative ou<br />

réalisée avec de la fumure organique en marais. L’urée favorise en effet une rapide croissance<br />

végétative qui permet un repiquage de plants vigoureux. Autrement, un repiquage de jeunes<br />

plants non vigoureux hypothèque la croissance végétative des plants adultes et leur capacité<br />

de tallage, ce qui affecte négativement la productivité. La couverture d’une pépinière,<br />

généralisée en riziculture irriguée, permet de lutter contre les attaques de grains semés par les<br />

oiseaux.<br />

Chapitre 4. Présentation, analyse et discussion des principaux résultats 113

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!