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Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
Prix de vente grossiste - HAL - Francophonie, Afrique et ...
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1990<br />
1991<br />
1992<br />
1993<br />
1994<br />
1995<br />
1996<br />
1997<br />
1998<br />
1999<br />
2000<br />
2001<br />
2002<br />
2003<br />
2004<br />
2005<br />
2006<br />
2007<br />
2008<br />
la consommation totale de la région. La consommation annuelle malgache per capita est la<br />
plus élevée (97 kg/hab/an) du continent africain, elle se rapproche de celle des pays asiatiques<br />
comme les Philippines et la Thaïlande qui dépassent 100 kg/personne/an. L’Afrique centrale<br />
et australe a la plus faible consommation ; même si son taux moyen de croissance annuelle est<br />
de 5,5% sur la période de 1962 à 2003, la plus forte consommation per capita est mauricienne<br />
avec 59 kg/an (Gajigo et Denning, 2010).<br />
3.5.2. Des échanges en progression mais très concentrés<br />
Les échanges ont relativement progressé depuis les années 1990 mais ont toujours porté sur<br />
une faible part du volume total produit. En effet, ils sont passés de 13 millions de tonnes de<br />
riz usiné en 1961 à 20 millions de tonnes de riz usiné en 1999, soit des taux respectifs de 9,3<br />
% et 5,0 % du tonnage produit. Durant la période allant de 2000 à 2009, les quantités<br />
échangées ont atteint une moyenne annuelle de 27,8 millions de tonnes de riz usiné, soit 6,7%<br />
dela production mondiale. De son côté, le volume des stocks, d’abord faible entre 1990 et<br />
1999 (près de 60 millions de tonnes de riz usiné) s’est considérablement accru au début des<br />
années 2000 pour atteindre plus de 150 millions de tonnes de riz usiné. Malgré une baisse<br />
relativement sensible au début du 21 ème siècle, le volume de stocks s’est stabilisé à près de<br />
100 millions de tonnes de riz usiné depuis 2004 jusqu’à ce jour (figure 3.22). La relative<br />
hausse du volume de riz échangé s’explique en partie par une réduction des distorsions du<br />
marché (achats publics, subventions, protection douanière, etc…) sous les auspices de<br />
l’organisation mondiale du commerce (OMC).<br />
180<br />
160<br />
140<br />
120<br />
100<br />
80<br />
60<br />
40<br />
20<br />
0<br />
stocks<br />
Echanges<br />
Figure 3.22. Evolution des échanges et stocks mondiaux de riz (Millions tonnes riz usiné)<br />
Source : Etablie à base des données du Cyclope 1990 à 2009<br />
Tout comme pour la production et la consommation, l’exportation est géographiquement<br />
concentrée: six pays totalisent près de 90% de l’offre globale. Il s’agit, par ordre décroissant,<br />
de la Thaïlande (28%), du Vietnam (15,7%), des USA (13,1%), de l’Inde (14,4%) ; de la<br />
Chine (8,5%) et du Pakistan (8,5%) [tableau 3.12]. Cette concentration est structurelle car elle<br />
n’a pas varié depuis les années 1950 à part que certains exportateurs comme le Myanmar et le<br />
Chapitre 3. Contexte national de la riziculture et marché mondial du riz 95