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Identification d'efforts aux limites des poutres et plaques en flexion ...

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CHAPITRE 6. APPROXIMATIONS ET INCERTITUDES : CAS D’UNE PLAQUE EN FLEXION<br />

Le principe est d’exprimer une matrice [η] sous la forme :<br />

[η] mn = [U] mn [S] nn [V ] ∗ nn (6.20)<br />

où [U] mn <strong>et</strong> [V ] ∗ nn sont <strong>des</strong> matrices unitaires, <strong>et</strong> [S] nn est la matrice diagonale <strong>des</strong> valeurs singulières<br />

classées par ordre décroissant. Les p<strong>et</strong>ites valeurs singulières, prés<strong>en</strong>tes dans la matrice [S] nn sont<br />

responsables du mauvais conditionnem<strong>en</strong>t. Il est alors nécessaire de fixer un seuil <strong>en</strong> <strong>des</strong>sous duquel<br />

les valeurs singulières sont rej<strong>et</strong>ées.<br />

Si l’on considère que seules r valeurs singulières sont r<strong>et</strong><strong>en</strong>ues, alors l’inversion de la matrice donne :<br />

[η] −1<br />

mn = [V ] nr [S] −1<br />

rr [U] ∗ mr (6.21)<br />

En baissant ainsi le nombre de conditionnem<strong>en</strong>t de la matrice [η], on r<strong>en</strong>d son inversion possible.<br />

C’est dans c<strong>et</strong>te logique que la TSVD est initialem<strong>en</strong>t utilisée.<br />

6.5.2 Choix du nombre de troncature<br />

Il reste maint<strong>en</strong>ant à définir une méthode perm<strong>et</strong>tant le choix du nombre de valeurs singulières conservées<br />

r.<br />

On distinguera 2 cas : le cas <strong>des</strong> simulations dites "exactes" <strong>et</strong> le cas <strong>des</strong> simulations dites "bruitées".<br />

Dans le cas <strong>des</strong> simulations exactes, la TSVD est indisp<strong>en</strong>sable car le nombre de conditionnem<strong>en</strong>t<br />

de la matrice de la fonction test [η] ou [ ∂η ] devi<strong>en</strong>t trop grand. Le choix de r, le nombre de valeurs<br />

∂x<br />

singulières conservées, dép<strong>en</strong>d directem<strong>en</strong>t de la capacité <strong>des</strong> ordinateurs à inverser une matrice dont<br />

le nombre de conditionnem<strong>en</strong>t est très grand, il sera déterminé à la suite d’essais numériques.<br />

Dans le cas <strong>des</strong> simulations bruitées, le choix de r se fait de manière différ<strong>en</strong>te <strong>et</strong> nous est imposé par<br />

le comportem<strong>en</strong>t de la reconstruction face <strong>aux</strong> incertitu<strong>des</strong>.<br />

L’idée clé consiste à accepter une norme résiduelle ||Ax−b|| non nulle <strong>et</strong> <strong>en</strong> contrepartie, «pénaliser»<br />

la solution. Où, dans notre problème, A serait la matrice [η], x le vecteur recherché, c’est à dire, les<br />

valeurs exacte de la répartition d’effort, <strong>et</strong> b le vecteur connu, c’est à dire la répartition <strong>des</strong> moy<strong>en</strong>nes<br />

pondérées.<br />

Ce choix est assez délicat : Le principe consiste à minimiser la norme résiduelle ||Ax − b|| ainsi que<br />

la norme de la solution issue du système tronqué ||x r ||. Le choix de r va donc correspondre à un<br />

compromis <strong>en</strong>tre la stabilité <strong>et</strong> la vraisemblance de la solution obt<strong>en</strong>ue.<br />

En pratique, on peut utiliser le critère de la courbe <strong>en</strong> L (cf [HAN 92]). C<strong>et</strong>te courbe qui a généralem<strong>en</strong>t<br />

l’appar<strong>en</strong>ce d’un L, représ<strong>en</strong>te l’évolution de la solution régularisée ||x r || <strong>en</strong> fonction du résidu<br />

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