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Identification d'efforts aux limites des poutres et plaques en flexion ...

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CHAPITRE 2. APPROXIMATIONS ET INCERTITUDES : CAS D’UNE POUTRE EN FLEXION<br />

⎧<br />

w 1 (0) = 0 w 2 (L) = 0<br />

⎪⎨<br />

EI ∂2 w 1<br />

∂x 2 (0) = 0 EI ∂2 w 2<br />

∂x 2 (L) = 0<br />

w 1 (X f ) = w 2 (X f )<br />

∂w 1<br />

∂x (X f) = ∂w 2<br />

∂x (X f)<br />

(2.5)<br />

EI ∂2 w 1<br />

∂x 2 (X f ) = EI ∂2 w 2<br />

∂x 2 (X f )<br />

⎪⎩<br />

EI ∂3 w 2<br />

∂x 3 (X f ) − EI ∂3 w 1<br />

∂x 3 (X f ) = F<br />

La résolution du système linéaire qui découle <strong>des</strong> équations 2.5 <strong>et</strong> 2.3 perm<strong>et</strong> le calcul analytique de<br />

l’équation de mouvem<strong>en</strong>t de la structure. Ainsi une valeur analytique exacte de l’effort tranchant peut<br />

être calculée à l’extrémité de la poutre <strong>en</strong> utilisant l’équation 1.2. C<strong>et</strong>te valeur servira de référ<strong>en</strong>ce afin<br />

de calculer l’erreur sur la reconstruction qui sera quantifiée par un Niveau d’Erreur de Reconstruction<br />

de l’Effort Tranchant (NERET) ǫ T défini par :<br />

T(0)<br />

ǫ T = 10 ∗ log<br />

(2.6)<br />

∣EI ∂3 w(0)<br />

∣<br />

∂x 3<br />

où T(0) est l’effort tranchant reconstruit au point x = 0, obt<strong>en</strong>u par le calcul de l’intégrale discrétisée<br />

1.12. C<strong>et</strong> indicateur compare donc une valeur analytique qui sert de référ<strong>en</strong>ce, avec l’effort tranchant<br />

obt<strong>en</strong>u par reconstruction. L’utilisation de l’échelle logarithmique perm<strong>et</strong> d’obt<strong>en</strong>ir <strong>des</strong> résultats <strong>en</strong><br />

dB.<br />

La figure 2.3 montre le NERET ǫ T <strong>en</strong> fonction du Nombre d’Onde dans le Domaine d’Intégration<br />

(NODI) [0,b] pour les 2 types d’intégrales discrétisées. Pour faire varier le NODI, il a été choisi de<br />

faire varier la longueur du domaine d’intégration pour une même fréqu<strong>en</strong>ce d’excitation. Le nombre<br />

de points est gardé fixe donc l’espacem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre les points est d’autant plus grand que la longueur<br />

d’intégration est grande.<br />

Pour chaque type d’intégrale, 3 courbes sont tracées, pour respectivem<strong>en</strong>t 10, 14 <strong>et</strong> 20 points utilisés<br />

pour calculer l’intégrale. Une comparaison <strong>en</strong>tre ces différ<strong>en</strong>tes courbes montre que l’utilisation d’un<br />

grand nombre de point améliore considérablem<strong>en</strong>t la précision de la reconstruction.<br />

L’analyse <strong>des</strong> graphiques 2.3 amène plusieurs constatations, sur l’influ<strong>en</strong>ce de la fréqu<strong>en</strong>ce d’excitation,<br />

sur la comparaison <strong>en</strong>tre les métho<strong>des</strong> d’intégration, puis sur l’influ<strong>en</strong>ce du nombre de points.<br />

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