Mickey Bolitar, Tome 2 _ A quelques seco - Harlan Coben

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it. Mais quand l’autre cesse de sourire, on ne sourit plus non plus. Et le jour où l’autre meurt, une partie de soi meurt en même temps. C’est ce qui est arrivé à ma mère. Dans mon rêve, elle décoche un coup droit lifté qui part comme un boulet de canon et lui assure le point gagnant. La foule se lève et l’acclame. Une voix annonce : — Jeu, set et match… Kitty Bolitar ! Ma mère lance sa raquette. Mon père se lève d’un bond, il applaudit, les larmes aux yeux. J’essaie de l’imiter, mais je n’y arrive pas. Je suis scotché à mon siège. Je regarde mon père. Il me sourit. Et soudain, voilà qu’il se met à flotter. — Papa J’ai beau lutter, impossible de me décoller. Mon père s’envole vers le ciel. Ma mère le rejoint. Tous deux me font signe de les suivre. Ma mère m’appelle. — Dépêche-toi, Mickey ! Mais je ne parviens toujours pas à bouger. Je hurle : — Attendez-moi ! Mais ils s’éloignent. Appuyant des deux mains sur les accoudoirs, je pousse de toutes mes forces, sans résultat. Je suis coincé. Mes parents ne sont plus que deux silhouettes au loin. Jamais je ne les rattraperai. Inspirant profondément, je tente une fois encore de me dégager. C’est alors que je me rends compte que quelqu’un me tient. Une main appuie sur mon épaule. Une main puissante. Qui me cloue à mon siège. — Lâchez-moi ! Mais la main serre plus fort. Je réussis à pivoter la tête et là, audessus de moi, avec cette expression qui anéantit tout espoir, se tient l’ambulancier aux yeux verts et aux cheveux blond vénitien. On tambourine à la porte. L’ambulancier s’évanouit. Mes parents aussi.
J’étais de retour dans ma chambre en sous-sol. Mon cœur cognait dans ma poitrine. J’ai inspiré profondément et tenté de me calmer. Les coups redoublaient. Pourquoi Myron ne répondait-il pas Je suis sorti du lit et j’ai monté les marches. On frappait toujours, avec de plus en plus d’insistance. — J’arrive ! ai-je crié. J’ai ouvert sans prendre la peine de demander qui c’était et me suis retrouvé face à deux policiers en uniforme. J’ai fait un pas en arrière. — Mickey Bolitar — Oui. — Je suis l’agent McDonald. Voici l’agent Ball. — Que se passe-t-il — Il y a eu une fusillade. Tu vas devoir nous accompagner.
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dialogue ! J’ai éclaté de rire.
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Le cliché avait été pris au lyc
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murs et jusqu’au plafond, le papi
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obliqué vers le jardin derrière l
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Myron a marqué un temps de silence
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vous méprenez pas. J’avais une c
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Pourquoi Et que pouvais-je faire
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C’était le coach Stashower. —
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Il s’est agenouillé face à nous
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quelque chose. — Comme quoi est
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dans l’escalier. Une fois hors de
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contenu de ce sac. Rachel elle-mêm
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— Vous. Vous nous avez vus. — O
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Chapitre 46 259 Chapitre 47 268 Cha
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