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Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

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CHAPITRE 3. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA SPECTROSCOPIEINFRAROUGE ET LE PHENOMENE D’ADSORPTIONFigure 9. Les six isothermes d’adsorption <strong>de</strong> la classification IUPAC (en haut) et les courbes hypothétiques <strong>de</strong>schaleurs isostériques qui leur correspon<strong>de</strong>nt (en bas). 10Dans le cas <strong>de</strong> l’isotherme du type I, caractéristique d’une adsorption dans <strong>de</strong>s matériauxmicroporeux, le début du processus d’adsorption est caractérisé par une interaction <strong>fort</strong>e entrel’adsorbat et l’adsorbant. Au fur et à mesure du phénomène d’adsorption, il y a une oppositionentre les interactions adsorbat/adsorbant et adsorbat/adsorbat ce qui donne à la courbe uneallure constante. Enfin, à <strong>fort</strong> taux d’adsorption, c’est l’interaction adsorbat/adsorbant quiprédomine et fait chuter la valeur <strong>de</strong> la chaleur isostérique d’adsorption.Dans le cas <strong>de</strong> l’isotherme du type II, la chaleur isostérique d’adsorption diminue rapi<strong>de</strong>mentjusqu’à atteindre la valeur <strong>de</strong> l’enthalpie <strong>de</strong> vaporisation (∆ vap H) du gaz adsorbé. Dans laplupart <strong>de</strong>s cas où il existe différents sites sur l’adsorbant, cette diminution <strong>de</strong> la courbe estmoins prononcée.L’isotherme <strong>de</strong> type IV étant très similaire à l’isotherme II, ceci fait que la même tendance estsuivie par la courbe <strong>de</strong> la chaleur isostérique d’adsorption. La différence entre les <strong>de</strong>uxisothermes est liée à la présence d’une hystérèse dans le cas <strong>de</strong> l’isotherme <strong>de</strong> type IV qui setraduit par une augmentation <strong>de</strong> la chaleur isostérique d’adsorption au cours <strong>de</strong> la désorption.Dans le cas <strong>de</strong>s isothermes <strong>de</strong> types III et V, caractéristiques <strong>de</strong>s systèmes ayant <strong>de</strong> faiblesinteractions adsorbat/adsorbant, la chaleur isostérique d’adsorption est, dès le début duprocessus d’adsorption, au <strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> l’enthalpie <strong>de</strong> vaporisation <strong>de</strong> l’adsorbat. Il parait quedans <strong>de</strong> tels systèmes, ce sont les effets <strong>de</strong> l’entropie qui dirigent le phénomène d’adsorption.Comme dans le cas précé<strong>de</strong>nt, la présence d’une hystérèse dans le cas <strong>de</strong> l’isotherme <strong>de</strong> typeV induit une augmentation <strong>de</strong> la chaleur isostérique lors <strong>de</strong> la désorption au <strong>de</strong>ssus <strong>de</strong> lavaleur <strong>de</strong> l’enthalpie <strong>de</strong> vaporisation <strong>de</strong> l’adsorbat.100

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