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Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

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CHAPITRE 3. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA SPECTROSCOPIEINFRAROUGE ET LE PHENOMENE D’ADSORPTIONFigure 8. Représentation schématique <strong>de</strong>s trois types d’interactions mises en évi<strong>de</strong>nces à partir <strong>de</strong>s courbes <strong>de</strong>microcalorimétrie lors <strong>de</strong> l’adsorption <strong>de</strong>s gaz simples à faible température à la surface d’un soli<strong>de</strong> 10 .En général, les courbes calorimétriques mettent en évi<strong>de</strong>nce trois types <strong>de</strong> comportements(Figure 8). 10 En effet, dans chaque système, l’augmentation du taux <strong>de</strong> gaz adsorbé conduit àune augmentation dans les interactions entre les adsorbats. En ce qui concerne lescontributions adsorbat/adsorbant, l’interaction d’un adsorbat avec une surfaceénergétiquement homogène conduit à un profil constant. Cependant, dans la plupart <strong>de</strong>s cas,l’adsorbant est énergétiquement hétérogène (différentes tailles <strong>de</strong> pore, différentes chimie <strong>de</strong>surface: défauts, cations, …), et on attend au début du processus d’adsorption à ce que lessites ayant l’interaction la plus <strong>fort</strong>e avec l’adsorbat se remplisse les premiers. Une fois tousces sites sont remplis, l’adsorption commence sur les sites les moins énergétiques. Pour cela,avec les adsorbants énergétiquement hétérogènes, une diminution progressive du signalcalorimétrique est observée.Des classifications correspondant aux courbes <strong>de</strong>s chaleurs isostériques d’adsorptionont été présentées par Kiselev 11 , et Sing et al. 12 . La Figure 9 montre les courbeshypothétiques <strong>de</strong>s chaleurs isostériques d’adsorption correspondant à chacun <strong>de</strong>s 6 typesd’isothermes d’adsorption classés selon l’IPAC qu’on vient <strong>de</strong> voir dans la Figure 7.99

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