11.07.2015 Views

Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

CHAPITRE 4. ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE DE L’ADSORPTION DU MONOXYDE DECARBONE DANS LES FAUJASITES ECHANGEES AUX CuI ET AUX Na+charges du CO, et le transfert <strong>de</strong> charge, qui se manifeste par la formation d’une liaison (résultant d’un transfert d’électron <strong>de</strong> CO vers le métal), accompagnée dans la plupart <strong>de</strong>s caspar une liaison (résultant d’un transfert inverse: donc du métal vers CO).II.2.1. Interaction électrostatique du CO avec le champ du cationSous le nom d’interaction électrostatique, on désigne tous les effets que peut avoirl'ion métallique sur le ligand à condition <strong>de</strong> ne pas faire intervenir un transfert d'électron entreles <strong>de</strong>ux. Ce type d’interaction est généralement observé avec les métaux alcalins et alcalinoterreux(c.f. II.2.2).Nous avons vu dans le paragraphe précé<strong>de</strong>nt un exemple détaillé <strong>de</strong> ce typed’interaction, où nous avons analysé les contributions <strong>de</strong>s différentes composantes <strong>de</strong> cetteinteraction, i.e. 1- la simple interaction électrostatique entre le champ du métal et ladistribution <strong>de</strong> charge <strong>de</strong> CO, 2- la répulsion <strong>de</strong> Pauli, 3- et la polarisation du ligand par lecation métallique, dans l’énergie d’interaction <strong>de</strong> CO (∆E CO ) avec le cation Mg 2+ (Tableau 3).Cependant, nous n’avons pas parlé <strong>de</strong> l’effet <strong>de</strong> ce type d’interaction sur la fréquence <strong>de</strong>vibration <strong>de</strong> CO ( CO ). Cet effet dépend en fait <strong>de</strong> l’orientation qu’adopte la molécule <strong>de</strong> COquand elle interagit avec le cation métallique. Dans le cas où c’est l’atome <strong>de</strong> carbone qui selie au métal (interaction <strong>de</strong> la forme M n+ –CO) un shift positif (up-shift) est observé pour COpar rapport à sa valeur dans la molécule en phase gazeuse <strong>de</strong> 2143 cm -1 (déterminéeexpérimentalement). En revanche, quand c’est l’oxygène qui interagit (composé formé <strong>de</strong> laforme M n+ –OC), le shift est négatif (down-shift).Lupinetti et al. ont expliqué l’origine <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux shifts en se référant au changement<strong>de</strong> la polarisation <strong>de</strong>s orbitales <strong>de</strong> CO qui a lieu quand ce <strong>de</strong>rnier se lie par l’une <strong>de</strong> cesextrémités à un cation favorisant la formation d’une interaction électrostatique, par rapport àson état quand il est libre (Tableau 5). Ainsi, ces auteurs ont réalisé une analyse NBO <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux interactions possibles <strong>de</strong> CO avec une charge positive ponctuelle Q + (interaction Q + -COet Q + -OC), et ont calculé CO dans chaque cas. Ils ont attribué le shift positif observé pour COquand il s’agit <strong>de</strong> l’interaction Q + -CO à la diminution <strong>de</strong> la polarisation <strong>de</strong>s orbitales CO (lacomposition respective que montre leur analyse NBO pour les orbitales et passe <strong>de</strong> 27(C):73(O) et 24(C): 76(O) dans CO libre à 31(C): 69(O) et 30(C): 70(O) dans le composé [Q-CO] + - Tableau 5), puisque cette diminution augmente le caractère covalent <strong>de</strong> la liaison C=Oet donc augmente son ordre par rapport à CO en phase gazeuse. Le shift négatif observé pourl’interaction Q + -OC a été à son tour attribué à l’augmentation <strong>de</strong> la polarisation <strong>de</strong>s orbitales111

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!