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Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

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CHAPITRE 2. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA MODELISATION MOLECULAIRE– THEORIE DE LA FONCTIONELLE DE LA DENSITE ET SIMULATIONS MONTE CARLObesoins en précision et en temps <strong>de</strong> calcul en tentant arriver un jour au 5 ème échelon puis auParadis.Même que la théorie <strong>de</strong> fonctionnelle <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité a réduit considérablement le temps<strong>de</strong> calcul par rapport aux métho<strong>de</strong>s Hartree-Fock et post Hartree-Fock, cette métho<strong>de</strong> resteinapplicable pour les grands systèmes telle que certaines protéines ou autres systèmes ou on aun nombre très grand d’atomes (quelques centaines ou mêmes <strong>de</strong>s milliers d’atomes). Pour cetype <strong>de</strong> problème, les simulations moléculaires, appelées aussi simulations classiques,paraissent les mieux adaptées. Ces simulations ne font aucune référence aux électrons, ettraitent le système en étu<strong>de</strong> comme étant un ensemble d’atomes reliés entre eux par <strong>de</strong>sressorts <strong>de</strong> constantes <strong>de</strong> forces plus ou moins importantes selon la nature <strong>de</strong> ces atomes et<strong>de</strong>s types <strong>de</strong> liaisons mises en jeu. L’expression <strong>de</strong> leurs énergies est donc plus simple, vuqu’il n’intervienne <strong>de</strong>dans ni la fonction d’on<strong>de</strong>, ni la <strong>de</strong>nsité électronique, rendant ainsipossible l’étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s systèmes <strong>de</strong> très gran<strong>de</strong>s tailles. Cependant, vu le fait qu’elles ne tiennentpas compte <strong>de</strong>s électrons, ces métho<strong>de</strong>s sont incapables <strong>de</strong> jeter la lumière sur <strong>de</strong>s propriétésélectronique telles que les distributions <strong>de</strong> charges, et les comportements nucléophiles ouélectrophiles <strong>de</strong>s systèmes en étu<strong>de</strong> 35 .III. METHODE MONTE CARLOLes principes sur lesquels sont fondées les techniques <strong>de</strong> Monte Carlo trouvent leurorigine dans la physique statistique. De ce fait, il est intéressant au début <strong>de</strong> cette partie, <strong>de</strong>faire un rappel sur les bases <strong>de</strong> cette discipline.III.1. Mécanique statistique36, 37En physique statistique, l’état thermodynamique macroscopique d’un systèmeconstitué <strong>de</strong> N particules peut être complètement décrit en spécifiant les positions et lesquantités <strong>de</strong> mouvement <strong>de</strong> ses N constituants. Etant donné que chaque particule est définiepar 3 coordonnées <strong>de</strong> positions x , y , z ) et 3 coordonnées <strong>de</strong> vitesse (donc 3 coordonnées <strong>de</strong>(i i iquantité <strong>de</strong> mouvement px , py , pz )), on définit alors pour le système un espace à 6N(i i icoordonnées appelé « espace <strong>de</strong>s phases ». Chaque point (X ) <strong>de</strong> cet espace, constitue unmicro-état du système et correspond à une configuration donnée <strong>de</strong> ce <strong>de</strong>nier.60

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