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Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

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CHAPITRE 3. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA SPECTROSCOPIEINFRAROUGE ET LE PHENOMENE D’ADSORPTIONh Équation 178 IB2L’Équation 16 montre que le spectre rotationnel d’un rotateur rigi<strong>de</strong> est constitué d’unnombre <strong>de</strong> raies équidistantes, séparées entre elles par une différence constante égale à 2B.(Figure 4 – b)L’étu<strong>de</strong> du mouvement rotationnel pour les molécules polyatomiques, à part celleslinéaires et/ou <strong>de</strong> très haute symétrie, nécessitent <strong>de</strong>s traitements beaucoup plus compliqués<strong>de</strong> ce qu’on vient <strong>de</strong> voir, surtout que ces molécules sont caractérisées par trois momentsd’inertie séparables. Mais, à la fin, leurs spectres <strong>de</strong> transitions sont fonctions <strong>de</strong> leurs troismoments d’inertie, donc <strong>de</strong> leurs géométries. Ceci implique que n’importe quelle métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>calcul capable <strong>de</strong> donner <strong>de</strong> bonnes géométries moléculaires, <strong>de</strong>vra permettre une prédictionexacte du spectre rotationnel, dans le cas où l’approximation du rotateur rigi<strong>de</strong> est vali<strong>de</strong>,donc pour les transitions impliquant un nombre quantique J faible. Pour les niveauxrotationnels hauts en énergie (J ≥ 6), l’action <strong>de</strong> la force centrifuge dans le modèle du rotateurrigi<strong>de</strong> <strong>de</strong>vient importante, et <strong>de</strong>s solutions plus sophistiquées <strong>de</strong> l’Équation 13 serontnécessaires.I.3. La Vibration moléculairePour étudier le mouvement <strong>de</strong> vibration d’une molécule diatomique, un modèled’haltère similaire à celui utilisé dans le paragraphe précé<strong>de</strong>nt est considéré. La tige rigi<strong>de</strong>reliant les <strong>de</strong>ux masses est par contre remplacée par un ressort sans masse, et seules lesvibrations ayant lieu sous l’effet <strong>de</strong> la force du ressort sont considérée. Ces mouvements seproduisent d’une façon périodique autours d’une position d’équilibre dans la direction <strong>de</strong>l’axe internucléaire (Figure 5 – a).88

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