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Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...

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CHAPITRE 2. NOTIONS FONDAMENTALES SUR LA MODELISATION MOLECULAIRE– THEORIE DE LA FONCTIONELLE DE LA DENSITE ET SIMULATIONS MONTE CARLOcertains systèmes dans <strong>de</strong>s conditions expérimentales très difficiles telles que <strong>de</strong>s domaines <strong>de</strong>pressions ou <strong>de</strong> températures extrêmes.Dans ce qui suit, nous allons présenter les <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> calculs théoriques dont nousnous sommes servis au cours <strong>de</strong> cette thèse : les calculs quantiques et classiques. Dans unpremier temps, nous discuterons brièvement les bases sur lesquelles sont fondées chacun <strong>de</strong>ces <strong>de</strong>ux calculs, puis, en un <strong>de</strong>uxième temps, nous détaillons les <strong>de</strong>ux techniquescorrespondantes que nous avons utilisées: la théorie <strong>de</strong> la fonctionnelle <strong>de</strong> la <strong>de</strong>nsité dans lepremier cas et la technique Monte Carlo dans le <strong>de</strong>uxième.II. METHODES QUANTIQUESLa découverte <strong>de</strong> la nature corpusculaire <strong>de</strong> la lumière au début du XX ème siècle aprovoqué <strong>de</strong>s changements significatifs dans les concepts classiques <strong>de</strong> la physique connus àl’époque. En effet, pour pouvoir expliquer certaines expériences dont les équationsondulatoires classiques <strong>de</strong> Maxwell n’arrivent pas à trouver d’interprétation, notamment <strong>de</strong>l’effet photoélectrique (1905) et <strong>de</strong> l’effet Compton (1923), une hypothèse sur la naturecorpusculaire du rayonnement était nécessaire. Le rayonnement possè<strong>de</strong> donc une doublenature : ondulatoire et corpusculaire, connu par ce qu’on appelle une dualité on<strong>de</strong>-corpuscule.Partant <strong>de</strong> cette hypothèse, et dans le but d’expliquer le spectre d’émission <strong>de</strong> l’atomed’hydrogène, un jeune scientifique français « Louis <strong>de</strong> Broglie » estima en 1924 que lamatière pourrait, sous certaines conditions, présenter <strong>de</strong>s propriétés ondulatoires. Il associa alors à toute particule <strong>de</strong> quantité <strong>de</strong> mouvement p mvune longueur d’on<strong>de</strong> et unvecteur d’on<strong>de</strong> k obéissant aux relations suivantes :h p , k , oùp h2Etant donné que dans ces équations est inversement proportionnelle à la quantité <strong>de</strong>mouvement, et donc à la masse <strong>de</strong> la particule, la longueur d’on<strong>de</strong> d’une particule ne pourraitêtre significative que si la masse <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>rnière est très faible i.e. <strong>de</strong> dimension atomiquecomme le cas <strong>de</strong>s électrons, noyaux, etc.Trois ans plus tard (1927), l’hypothèse <strong>de</strong> Broglie fut vérifiée par Davisson et Germer qui ontpu montrer qu’un faisceau d’électrons monocinétiques– tout comme un faisceau <strong>de</strong> rayons X– est diffracté dans un cristal <strong>de</strong> nickel. Tout avait donc changé : selon l’hypothèseondulatoire, la notion classique <strong>de</strong> trajectoire localisée associée à une particule dont la42

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