Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...
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CHAPITRE 1. LES ZEOLITHES : PRESENTATION, STRUCTURE, ET MODELISATIONEn augmentant le nombre <strong>de</strong> cations/maille, on passe aux NaX dans lesquelles les sites IIgar<strong>de</strong>nt la même occupation que celle <strong>de</strong>s NaY, i.e. ils restent complètement remplis, alorsque les sites I <strong>de</strong>viennent quasiment vi<strong>de</strong>s, et les sites I’ <strong>de</strong>viennent complètement pleins. Lessites III’ à leur tour commencent à être occupés. Plusieurs sites III’ ont pu être mis enévi<strong>de</strong>nce par les différents auteurs. Olson et al. 47 ont pu en localisé 3, un situé à coté d’unsegment O-Al-O, nommé dans le Tableau 4 site III’a, un autre à coté d’un segment O-Si-O(site III’b) et un troisième situé entre les <strong>de</strong>ux sites précé<strong>de</strong>nts (site III’c). Les autres groupesn’ont pu mettre en évi<strong>de</strong>nce qu’un (site III’a) ou <strong>de</strong>ux <strong>de</strong> ces sites (III’a et III’b, ou III’a etIII’c). Les cations ont été trouvés plutôt en site III’a, à coté d’un atome d’Al, ce qui estlogique pour une compensation locale <strong>de</strong> la charge négative créée par ce <strong>de</strong>rnier.Contrairement à tous les groupes qui ont mis en évi<strong>de</strong>nce la population <strong>de</strong>s sites III’, Hungeret al. 48 étaient les seuls qui n’ont pas localisé <strong>de</strong> cations dans ces sites. En revanche, cesauteurs ont trouvé <strong>de</strong>s cations en sites III et sites J. Ces <strong>de</strong>rniers se trouvent dans une fenêtre à12T entre <strong>de</strong>ux supercages.Comme dans le cas <strong>de</strong>s NaY, les simulations ont pu bien prédire les distributions cationiquesdans les différents sites <strong>de</strong>s NaX. Certaines ont pu aussi mettre en évi<strong>de</strong>nce la présence <strong>de</strong><strong>de</strong>ux sites III’ 43, 46 : les sites III’a et III’c sont i<strong>de</strong>ntiques à ceux mis en évi<strong>de</strong>nce par différentesmétho<strong>de</strong>s spectroscopiques, à l’exception <strong>de</strong>s simulations <strong>de</strong> Buttefey at al. 38 qui n’ont pas pudistinguer entre les sites III’ probablement à cause <strong>de</strong> leur modèle simplifié (dit modèle « T-atome ») représentant la faujasite, qui ne fait pas <strong>de</strong> distinction entre les atomes <strong>de</strong> silicium etceux d’aluminium au niveau <strong>de</strong> leurs charges dans les champs <strong>de</strong> forces utilisés au cours <strong>de</strong>ssimulations.Pour expliquer <strong>de</strong> quelle façon se fait la distribution cationique dans les Na-faujasites,Bauvais et al. 49 ont réalisé <strong>de</strong>s simulations Monte Carlo dans une série <strong>de</strong> faujasitesdéshydratées avec un nombre <strong>de</strong> cations par maille variable allant <strong>de</strong> zéro (Si/Al = ∞) à 96(Si/Al =1). Leurs résultats sont reportés dans la Figure 3. Selon ces auteurs, les tendancesobservées dans la population simulée <strong>de</strong>s sites peuvent être comprises comme étant unecompétition entre les énergies potentielles d’interaction cation-réseau et les répulsionscoulombiennes <strong>de</strong>s cations entre eux. Ainsi, pour un faible nombre <strong>de</strong> cations, le termedominant est l’interaction cation-réseau, puisque la répulsion coulombienne cation-cation estquasiment négligeable. A ce sta<strong>de</strong>, l’interaction cation-réseau calculée comme étant la plus<strong>fort</strong>e est celle correspondante aux sites II. Ceci explique bien le fait que, <strong>de</strong> zéro jusqu’à30