Zalfa NOUR Modélisation de l'adsorption des molécules à fort ...
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CHAPITRE 1. LES ZEOLITHES : PRESENTATION, STRUCTURE, ET MODELISATIONenviron 20 cations/maille, les cations n’occupent que les sites II (Figure 3-c). Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 20cations/maille, c’est l’interaction cation-réseau pour le site I’ qui <strong>de</strong>vient plus importante quecelle du site II. De ce fait, une certaine occupation <strong>de</strong>s sites I’ est observée entre 20 et 30cations/maille. Cependant, la tendance globale est <strong>de</strong> maintenir le remplissage <strong>de</strong>s sites IIjusqu’à une occupation totale <strong>de</strong> 32 cations/maille. En effet, il s’avère que le terme <strong>de</strong>répulsion coulombienne <strong>de</strong>vient dominant par rapport à celui <strong>de</strong> l’interaction cation-réseauquand le nombre <strong>de</strong> cations augmente. Pour cela, à la place <strong>de</strong> remplir les sites I’, les cationscontinuent l’occupation <strong>de</strong>s sites II, puisque la distance entre <strong>de</strong>ux sites II est plus gran<strong>de</strong> (d II-II = 7.69 Å) que celle entre un site II et un site I’ (d II-I’ = 4.73 Å) 38 .Au moment où tous les sites II se sont complètement remplis (nombre <strong>de</strong> cations = 32), lescations commencent à occuper les sites I et non pas les sites I’ (Figure 3-a et b), bien quel’interaction « cations site I’/réseau » soit plus importante que celle « cations site I/réseau ».La seule explication c’est qu’à nouveau, le terme dominant dans l’énergie totale d’interactionest la répulsion cation-cation, ce qui fait que les cations préfèrent occuper les sites I qui sontplus loin <strong>de</strong>s sites II (complètement remplis à ce sta<strong>de</strong>) que les sites I’ (d II-I = 5.85 Å). Ceciconduit à une occupation totale <strong>de</strong>s 16 sites I présents dans la maille.Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 48 cations/maille, état correspondant à une occupation complète <strong>de</strong>s sites II et <strong>de</strong>ssites I (Figure 3 – a et c) en accord avec <strong>de</strong>s simulations antérieures <strong>de</strong> Buttefey et al. 38 pourun nombre similaire <strong>de</strong> cations (Tableau 4), l’augmentation supplémentaire du nombre <strong>de</strong>cations <strong>de</strong>vrait conduire à l’occupation <strong>de</strong>s sites I’. Or, vu la distance très courte entre <strong>de</strong>uxsites I et I’ (d I-I’ = 2.18 Å), un Na + ne peut occuper un site I’ que si le cation adjacent en site Imigre en même temps vers le site I’ qui lui est opposé afin <strong>de</strong> minimiser la répulsioncoulombienne; ce qui explique l’augmentation et la diminution simultanée dans l’occupation<strong>de</strong>s sites I’ et I respectivement. Au-<strong>de</strong>là <strong>de</strong> 56 cations/maille, une occupation progressive <strong>de</strong>ssites III et III’ (III’a) commence à avoir lieu (Figure 3-d). Cependant, l’occupation relative <strong>de</strong>chacun <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux sites n’a pas pu être reproduite d’une façon satisfaisante par cessimulations pour la même raison que celle citée auparavant, puisque ces auteurs avaient utiliséun modèle « T-atome » pour représenter le réseau <strong>de</strong> la faujasite.Malgré cette insuffisance dans la prédiction <strong>de</strong> l’occupation <strong>de</strong>s sites III et III’, on trouve queces simulations <strong>de</strong> Bauvais et al. 49 reproduisent très bien les résultats expérimentauxreprésentés dans le Tableau 4.31