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Collusion - E-Cours - Université de la Réunion

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a une taille plus importante. Les auteurs reprennent <strong>la</strong> structure <strong>de</strong> base <strong>de</strong> leur modèle précé<strong>de</strong>nt maisen introduisant <strong>de</strong>s di¤érences <strong>de</strong> taille entre les …rmes avals. Dans le premier <strong>de</strong>s trois modèles étudiésdans l’article, les auteurs supposent que les …rmes avals se livrent une concurrence en quantités avec <strong>de</strong>scontraintes <strong>de</strong> capacités. Les capacités <strong>de</strong> production di¤èrent d’une …rme aval à l’autre. Dans ce modèle,les choix <strong>de</strong> contrats binômes <strong>de</strong>s …rmes amont et les choix <strong>de</strong> quantités <strong>de</strong>s …rmes avals sont simultanés.En revanche, les …rmes avals choisissent leur fournisseur après avoir observé les prix <strong>de</strong>s …rmes amonts.On retrouve les <strong>de</strong>ux e¤ets du modèle <strong>de</strong> base <strong>de</strong> Nocke et White (2007). Une intégration verticale réduitle pro…t <strong>de</strong> déviation <strong>de</strong>s autres …rmes amont, ce qui facilite <strong>la</strong> collusion. Mais, une intégration verticaleaugmente le pro…t <strong>de</strong> déviation <strong>de</strong> <strong>la</strong> …rme amont qui fusionne avec une …rme aval, ce qui rend <strong>la</strong> collusionplus di¢ cile. Le premier e¤et domine quelle que soit <strong>la</strong> taille <strong>de</strong> <strong>la</strong> …rme aval intégrée. Une intégrationverticale facilite <strong>la</strong> collusion (par rapport à une situation sans …rme intégrée). Un accroissement <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille<strong>de</strong> <strong>la</strong> …rme aval intégrée augmente l’importance <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux e¤ets <strong>de</strong> <strong>la</strong> fusion sur les possibilités <strong>de</strong> collusion.Cependant, l’augmentation <strong>de</strong> l’importance du premier e¤et domine l’importance <strong>de</strong> l’augmentation dusecond. L’augmentation <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> collusion est donc une fonction croissante <strong>de</strong> <strong>la</strong> taille <strong>de</strong> <strong>la</strong> …rmeaval intégrée. Le <strong>de</strong>uxième modèle étudié conserve l’hypothèse que les …rmes avals se livrent une concurrenceà <strong>la</strong> Cournot avec <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> capacités mais modi…e le timing du jeu. Les …rmes amont choisissentleur tari…cation. Les …rmes aval choisissent leur fournisseur et elles ne choisissent leur niveau <strong>de</strong> productionqu’ensuite. Cette variante a déjà été envisagée dans Nocke et White (2007), mais sans <strong>la</strong> contrainte <strong>de</strong>capacités. Un troisième e¤et apparaissait. Les …rmes avals peuvent ajuster leur production après avoirobservé une déviation <strong>de</strong> l’accord <strong>de</strong> collusion par les …rmes aval. Ce troisième e¤et augmente le pro…t <strong>de</strong>déviation d’une …rme non intégrée. En réduisant son prix unitaire, elle peut augmenter le volume <strong>de</strong> sesventes. La …rme intégrée peut en réponse augmenter ses ventes sur le marché …nal, mais cette augmentationest bornée par sa contrainte <strong>de</strong> capacité. Malgré ce troisième e¤et, les résultats sont simi<strong>la</strong>ires à <strong>la</strong> premièreversion du modèle. Une intégration verticale facilite <strong>la</strong> collusion et <strong>la</strong> facilite d’autant plus que <strong>la</strong> taille <strong>de</strong> <strong>la</strong>…rme aval intégrée est élevée. Dans le troisième modèle, les auteurs reviennent au timing du premier modèle.En revanche, ils supposent que les …rmes aval se livrent une concurrence en prix avec <strong>de</strong>s biens di¤érenciés.Les …rmes aval ne sont plus soumises à <strong>de</strong>s contraintes <strong>de</strong> capacités mais elles di¤èrent par le nombre <strong>de</strong>variétés du bien qu’elles proposent. Les résultats sont simi<strong>la</strong>ires à ceux <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux modèles précé<strong>de</strong>nts. Uneintégration verticale facilite <strong>la</strong> collusion entre les …rmes amont. L’augmentation <strong>de</strong>s possibilités <strong>de</strong> collusionest une fonction croissante du nombre <strong>de</strong> variétés o¤ertes par <strong>la</strong> …rme aval intégrée. Donc, dans les troismodèles, le risque <strong>de</strong> collusion accru occasionné par une intégration verticale augmente avec <strong>la</strong> taille <strong>de</strong> <strong>la</strong>…rme aval intégrée par <strong>la</strong> …rme amont, conformément à l’intuition <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> <strong>la</strong> concurrence américaineet européenne.124

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