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476 J. N. SVORONOS
epoque, le lion était le symbole hellénique de la
résistance malheureuse mais courageuse , contre Ics
macédoniens (v. Curtius, Gr. Gesch. ITI, p. 745).
Nous avons vu que les pièces des classes A et
B a ont été frappées pour l'ordre dans le théàtre.
Mais Gomme c'est dans le mème théàtre que les
Assemblées du peuple tenaient leurs séances, il est bien
logique de supposer que les Athéniens ont pensé,
dès l'invention et la frappe des billets d'entrée de
la classe A, de Trapper aussi des tessères d'entrée
pour l'Assemblée du peuple, basées sur le méme
système de division, mais parfaitement distinctes des
tessères théàtrales, puisque mème leur valeur nomi-
nale différait d'une obole. Telles sont pour moi, les
pièces très rares de la serie B classe b, sur lesquel-
les il a été donne des explications très variées. C'est
ainsi que M/ Six les a exclues de son catalogne,
tandis que, comme on le voit, ce sont des monuments
en relation directe avec les autres par l'identité de
leurs revers. M/ Beulé écrit, à propos de la pièce
de la collection Prokesch: " Au premier abord, on
peut étre tenté d'accepter le bronze des thesmothètes
comme une monnaie. Mais l'È inscrit sur le revers,
l'absence de la legende AOE, le génitif qui indique la
proprieté, la possession, en substituant OEZMOOETflN à
AOHNAinN, tout nous avertit que c'est une tessere.
Elle servait vraisemblablement pour les tribunaux
ou pour les assemblées, que présidaient les thesmo-
thètes. C'était leur signe, leur marque. C'était le
numero d'ordre qu'ils distribuaient. Ils avaient donc
le droit d'y inserire leur nom, avec le génitif pos-
sessif. »
Cependant, contre l'opinion de Beulé qu'il cite,
Prokesch la considère comme une monnaie de néces-
sité (Gelegenheitsmùnze). D'autre part Benndorf y
voit justement un symbole qui donnerait droit à la