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490 J. N. SVORONOS
notable aussi que les monnaies frappées a Eléusis
pendant cette epoque portent pour type le méme
vase que nous voyons figurer comme symbole monétaire
sur les monnaies de bronze contemporaines
d'Athènes (').
Serie fJ) 263-255 avant J. C.
La liberté et l'autonomie d'Athènes reconnues
par Démétrius et Pyrrhus en 287 avant J. C. n'a pas
contente entièrement cette ville, car, par un traité
secret entre ces rois, Salamine, le Pirée et la Munychie
restaient sous la domination de Démétrius.
C'est pour ce motif, que nous voyons les Athéniens
se rapprocher avec persistance du parti politique.
oppose, c'est-à-dire celui de Lysimaque.
Pendant l'année 280-279 av. J. C, Antigone oc-
cupait encore ces trois lieux de TAttique, ce qui augmentait
davantage l'excitation antimacédonienne. Mais
c'est alors que survint le grand danger de l'invasion
des Celtes, contre laquelle en 287 av. J C. les Athéniens
combattirent héroiquement aux Thermopyles.
Cet orage, et les autres malheurs alors survenus,
dissipés, les Athéniens aspiraient de reconquérir leurs
anciennes possessions et principalement le Pirée et
Munychie, qui étaient au pouvoir et sous la tyrannie
des agents du roi Hiéroclès « ^ st^'^ 'foQ nsipatw; „ ou
« ó Tr,v iMouvuj(^(av£;(^ojv y.cd tÒv Ostpaia „^ et après lui, GlauCOn.
C'est ainsi qu'éclata la guerre dénommée « Chrémonidienne
» (266-263 avant J. C.) quand le peuple
athénien, qui s'était bien moralisé par la philosophie,
dans l'interval se mit à la tète de la Grece entière
contre Antipatère et, pour sa liberté, dirigea la lutte
d'une manière digne des pages les plus brillantes
(i) Voir Head, Cat. B. M. Attica, p. 89, 90 et 114 (type d'Eléusis)
aux p. 20, 23, 29, 68, 80, 82 et 114 (symbole).