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480 J. N. SVOUONOS
que celles qui nous ont paru un peu plus récentes
fussent aussi de la meme epoque (Catal. n. 105-106).
Enfin que ces monuments ont été émis immédiatement
après la brillante administration fìnancière de
Lycurgue, cela est indiqué par le fait, très curieux,
que la presque totalité de ces pièces, est surfrappée
sur des monnaies étrangères et notamment sur celles
de Syracuse, émises dans cette ville sicilienne en 357
avant J. C. (^), et introduites par le commerce et
mises en circulation à Athènes (2) en grande quantité,
à en juger par le fait qu'il s'en trouve encore aujourd'hui
en Attique et dans la Mégaride. Ces monnaies
étrangères préjudiciables à la ville d'Athènes, comme
l'est toujours le numéraire sans valeur intrinsèque
qui circule illégalement, Lycurgue les aurait fait
ramasser lors de son brillant règlement financier (par
lequel il a doublé les revenus de l'état en les faisant
monter, par des moyens ingénieux, de 600 à 1200
talents) et lui , ou ses successeurs immédiats , les
auraient supprimés en les utilisant pour la frappe
des nouveaux symboles du théàtre, qui venait d'ètre
acheyé, ce qui constituait un doublé profit financier.
b.
Comme dans la sèrie précédente By à coté des
symboles du théàtre, il en a été frappé d'autres, de-
stinés aux rèunions de l'Assemblée, c'est à dire les
pièces des OEIMOOEinN; ainsi pour la présente sèrie
C on en a frappé de pareilles, dont il n'est parvenu
jusqu'à nous qu'un seul exemplaire (n. 89). Comme
style. il est évidemment plus récent que ceux de la
sèrie B; il en diffère encore en ce que le type de
la Chouette est encadré dans une couronne d'olivier
(i) Voir Six, dans VAnnuaire, p. 358, note 2.
(2) Voir Intr. Head, Attica, p. XXIX.